La grève des enseignants du secondaire va se poursuivre mardi
Il s'agira de la troisième journée consécutive de grève pour ces enseignants qui revendiquent des augmentations de salaires promises en 2023 ainsi que des conventions collectives
Les enseignants israéliens du secondaire ne travailleront pas demain mardi, pour un troisième jour d’une grève commencée le jour de la rentrée scolaire.
Malgré les négociations qui se sont poursuivies aujourd’hui, « aucun progrès n’a été enregistré sur les questions essentielles ou économiques », a déclaré l’Association des enseignants des écoles secondaires dans un communiqué envoyé à ses membres.
Une autre réunion est prévue demain matin, précise le communiqué.
La grève, appelée par le chef de l’association Ran Erez la semaine dernière, concerne les enseignants des 10e, 11e et 12e année (équivalent aux classes de Seconde, Première et Terminale en France), mais certaines classes de 9e année (Troisième) seront également touchées.
L’Association des enseignants du secondaire négocie, jusqu’alors sans succès, avec les ministères de l’Éducation et des Finances : les enseignants revendiquent les augmentations de salaire rétroactives et avantages convenus avant la rentrée 2023, qui ont été gelés suite à l’attaque du Hamas le 7 octobre et à la guerre qui s’en est suivie.
Le syndicat tente également d’obtenir une convention collective sur les salaires – point d’achoppement majeur dans ces négociations – là où le gouvernement tente de faire passer le principe de contrats individuels pour les enseignants en ce contexte de déficit budgétaire.
Cette grève des enseignants du secondaire est bien distincte de la grève générale appelée par la Histadrout aujourd’hui, sous l’effet de laquelle les maternelles n’ont pas ouvert leurs portes et les écoles primaires et collèges ont fermé les leurs plus tôt un peu partout en Israël.