La Moldavie refuse les vols pour les pèlerins d’Ouman ; Israël aurait encore une dette
Les autorités israéliennes avaient demandé un couloir spécial pour les pèlerins et une escorte policière, mais n'a pas transféré les fonds à la Moldavie comme annoncé publiquement
Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël
Après le refus inattendu de la Moldavie d’autoriser les vols charters pour les pèlerins hassidiques qui prévoient de passer la fête juive de Rosh HaShana à Ouman, le bureau du Premier ministre moldave a publié un communiqué expliquant cette décision, qui a semé la consternation parmi les fidèles qui prévoient de participer au rassemblement annuel dans cette ville du centre de l’Ukraine.
La décision de ne pas autoriser les vols a été prise la semaine dernière, a-t-on appris dimanche après que les clients ont été informés de cette décision.
La Moldavie a fait savoir mardi qu’Israël n’est pas disposé à couvrir les coûts de l’augmentation temporaire de la capacité de l’aéroport international de Chișinău et, pour des raisons techniques et de sécurité, elle a dû rejeter les demandes de vols charters.
En outre, Israël n’a pas encore réglé sa dette de 700 000 shekels envers la Moldavie pour le pèlerinage de l’année dernière. Israël avait demandé un couloir spécial pour les pèlerins et une escorte policière, mais n’a pas transféré les fonds à la Moldavie comme il l’avait annoncé publiquement. Israël n’a pris aucun engagement financier concernant le pèlerinage de cette année, selon Chișinău.
Des compagnies de charters ont vendu des billets pour les vols en Israël avant que la Moldavie n’ait donné son feu vert, selon la déclaration.
« Le bon fonctionnement des infrastructures reste notre priorité constante », a déclaré le bureau du Premier ministre moldave.
Les autorités israéliennes ont indiqué au Times of Israel que jusqu’à 50 000 fidèles pourraient se rendre à Ouman pour Rosh HaShana cette année. Les organisateurs cherchent à réorienter leurs vols vers de petits aéroports en Roumanie, à proximité de la frontière l’Ukraine, ce qui rendra le trajet jusqu’à Ouman beaucoup plus long que le voyage depuis la Moldavie.