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L’Australie empêche un navire de bétail de rejoindre Israël en contournant l’Afrique

À cause des attaques houthies en mer Rouge, les animaux sont à bord du navire depuis un mois, suscitant l'indignation des défenseurs des droits des animaux, assimilant leur traitement à de la torture

Vue du MV Bahijah, chargé de 14 000 moutons et de 2 000 bovins, au large des côtes de l'Australie occidentale, le 1er février 2024. (Crédit : Capture d'écran Sky News Australia ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Vue du MV Bahijah, chargé de 14 000 moutons et de 2 000 bovins, au large des côtes de l'Australie occidentale, le 1er février 2024. (Crédit : Capture d'écran Sky News Australia ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Le gouvernement australien a déclaré lundi qu’il avait refusé la demande d’un exportateur de bétail de renvoyer un navire transportant environ 14 000 moutons et 1 500 bovins pour un voyage d’un mois vers Israël en contournant l’Afrique.

Les animaux sont à bord du navire depuis un mois, ce qui a suscité l’indignation des défenseurs des droits des animaux, qui ont assimilé leur traitement à de la torture.

Le MV Bahijah a quitté l’Australie à destination d’Israël le 5 janvier, mais il a renoncé le 2 février à traverser la mer Rouge en raison de la menace d’une attaque des Houthis du Yémen et le gouvernement australien lui a ordonné de rentrer chez lui.

Environ 16 500 moutons et bovins se trouvaient à bord du MV Bahijah depuis le 5 janvier, date à laquelle il a quitté le port de Fremantle, dans l’ouest de l’Australie, pour se rendre au Moyen-Orient, avant que le gouvernement ne lui ordonne, deux semaines après le début de son voyage, de faire demi-tour en raison des attaques incessantes des rebelles yéménites soutenus par l’Iran.

Le navire attend depuis une semaine au large de l’Australie occidentale que le gouvernement décide s’il peut reprendre la mer.

Plusieurs centaines de bovins ont été déchargés ces derniers jours, mais les règles australiennes en matière de biosécurité imposent de mettre en quarantaine tous les animaux qui débarquent.

Bien que les autorités aient affirmé vendredi que les animaux sont en bonne santé, certains hommes politiques et défenseurs des droits des animaux ont affirmé que leur sort s’apparente à des mauvais traitements cruels et ont demandé à Canberra d’anticiper l’interdiction prévue des exportations d’ovins vivants.

Des personnalités du secteur ont alors déclaré que les allégations selon lesquelles les animaux souffraient étaient dénuées de fondement et ont demandé pourquoi le gouvernement avait mis autant de temps à décider du sort du navire.

« Il est juste de dire que les gens sont frustrés que la décision n’ait pas été prise plus rapidement », a déclaré vendredi Mark Harvey-Sutton, directeur de l’Australian Livestock Exporters’ Council (Conseil australien des exportateurs de bétail).

Le ministère de l’Agriculture a déclaré qu’il n’était pas convaincu que la demande de l’exportateur répondait aux exigences réglementaires australiennes ou israéliennes, ni que le transport des animaux garantirait leur santé et leur bien-être.

L’industrie australienne de l’exportation de bétail vivant a expédié plus d’un demi-million de moutons et d’un demi-million de bovins à l’étranger l’année dernière.

Le MV Bahijah navigue sous le pavillon des Îles Marshall et transporte le bétail pour le compte de la société d’exportation Bassem Dabbah, basée en Israël, selon l’Australian Broadcasting Corporation.

L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.

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