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L’Autriche n’en a toujours pas fini avec la maison natale d’Hitler

L'idée d'une démolition de la maison a été remplacée par un projet de profond remaniement architectural afin de ne plus pouvoir l'identifier

La maison natale d'Adolf Hitler à Braunau-am-Inn, en Autriche, près de la frontière allemande. (Crédit : CC BY-SA 3.0/Mattes)
La maison natale d'Adolf Hitler à Braunau-am-Inn, en Autriche, près de la frontière allemande. (Crédit : CC BY-SA 3.0/Mattes)

La saga sur le devenir de la maison natale d’Hitler s’est enrichie d’un nouveau litige qui porte sur la valeur de la bâtisse récemment achetée par l’Etat autrichien pour un montant que sa propriétaire et la justice jugent insuffisant.

L’Autriche a annoncé mardi faire appel d’un récent jugement d’un tribunal régional qui lui ordonne de payer 1,5 million d’euros à l’ancienne propriétaire de la maison, soit près de cinq fois la somme de 310 000 euros que l’Etat jugeait raisonnable de débourser pour ce bien.

L’Etat autrichien est devenu propriétaire de cette maison de ville, située dans le centre de Braunau-am-Inn, à la frontière allemande, en 2016 au terme d’une longue procédure d’expropriation destinée à lui permettre de contrôler l’usage de la bâtisse au passé encombrant.

Et c’est d’ailleurs cette histoire sulfureuse qui confère de la valeur à l’imposante bâtisse jaune, sans cachet architectural particulier, a estimé le tribunal de première instance.

L’Etat juge au contraire cette évaluation bien trop élevée au regard des loyers dont il s’est acquitté pendant des années jusqu’à la saisie de la maison et des frais qu’il a engagés pour son entretien.

Avant d’en devenir propriétaire, l’Autriche a loué pendant plus de 40 ans la maison à sa propriétaire, Gerlinde Pommer, une façon d’en maîtriser l’affectation.

Au cours de cette période, la puissance publique y avait notamment installé un centre pour handicapés, une catégorie de la population qui avait été victime du régime nazi.

Mais à partir de 2011, la propriétaire a mis son veto à tout usage du bâtiment pour lequel elle recevait un loyer mensuel de 4 800 euros.

Inoccupée, la maison où le dictateur est né en 1889 était devenue un lieu de rendez-vous de nostalgiques du IIIe Reich, conduisant le gouvernement à décider de l’expropriation âprement combattue par Mme Pommer. Une procédure auprès de la Cour européenne des droits de l’homme est toujours en cours.

L’idée d’une démolition de la maison a été remplacée par un projet de profond remaniement architectural afin de ne plus pouvoir l’identifier.

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