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Le gouvernement veut mettre fin à la grève des scientifiques de Dimona

Le cabinet a approuvé une ordonnance demandant aux travailleurs de ces structures top-secrètes de continuer à mener un travail essentiel

Photo d'illustration : Vue partielle de la centrale nucléaire de Dimona, dans le Néguev, au sud d'Israël, le 8 septembre 2002. (Crédit : Thomas Coex/AFP)
Photo d'illustration : Vue partielle de la centrale nucléaire de Dimona, dans le Néguev, au sud d'Israël, le 8 septembre 2002. (Crédit : Thomas Coex/AFP)

Le cabinet a approuvé dimanche une ordonnance urgente qui autoriserait le gouvernement à mettre un terme à une grève des scientifiques qui travaillent au réacteur nucléaire top-secret de Dimona.

Au cours de la grève qui aurait commencé au mois de février dans un contexte de négociations autour d’une nouvelle convention collective, les scientifiques ont bloqué ces plans de développement, refusé d’accorder des licences de sécurité et ont même cessé de faire fonctionner une pièce essentielle de machinerie, selon un article paru dimanche dans Haaretz.

L’ordonnance, soutenue par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, comprend une injonction autorisant le chef de la commission de l’énergie atomique et gestionnaire du site d’ordonner aux employés de continuer à accomplir les tâches indispensables, malgré la grève.

Les employés qui refuseraient pourront être licenciés. D’autres pourront voir leurs salaires réduits et ne seront plus autorisés à cesser le travail tant que l’injonction est en vigueur.

Toutefois, une note attachée à l’ordonnance d’urgence explique que « les injonctions seront émises séparément, de manière minimale et proportionnelle, afin d’empêcher de lourds dommages commis aux intérêts de l’Etat », a dit Haaretz.

Shlomit Barnea-Farago lors d'une cérémonie de remise des prix à Jérusalem, le 4 décembre 2016 (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Shlomit Barnea-Farago lors d’une cérémonie de remise des prix à Jérusalem, le 4 décembre 2016 (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Shlomit Barnea-Farago, conseillère juridique du bureau du Premier ministre, a indiqué que l’ordonnance était une « initiative drastique » et qu’elle était « raisonnable » au vu des dommages potentiels causés aux « intérêts essentiels de l’Etat ».

Dans une lettre adressée aux ministres du gouvernement, le chef de la commission scientifique a appelé le cabinet à bloquer l’ordonnance, jugeant qu’elle était « insultante et inutile ».

« Il n’y a personne de plus responsable pour la sûreté de ces structures que nos scientifiques », a-t-il dit, ajoutant que les tâches indispensables avaient continué durant la grève partielle.

Il a également ajouté que cela faisait huit ans que les travailleurs attendaient une nouvelle convention collective et qu’ils n’avaient commencé à protester qu’au cours des six derniers mois, a indiqué Haaretz.

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