Israël en guerre - Jour 470

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Le Jihad islamique se vante d’un nouveau missile capable de frapper Tel Aviv

Dans un documentaire de la télévision iranienne, le groupe terroriste de Gaza a affirmé que l'Iran avait aidé à fabriquer ce projectile ainsi que d'autres missiles de précision

Le groupe terroriste du Jihad islamique palestinien s’est vanté dimanche soir d’avoir développé un nouveau missile capable de frapper au-delà de Tel Aviv, menaçant de transformer en « enfer » les villes israéliennes.

C’est ce que l’organisation terroriste basée dans la bande de Gaza a affirmé dans un film documentaire diffusé à la télévision iranienne, qui comprenait des séquences montrant le lancement de divers projectiles, armes et missiles.

Le missile a été fabriqué avec l’aide de l’Iran, a indiqué le Jihad islamique palestinien. Deuxième plus importante organisation terroriste de la bande de Gaza après le Hamas, le groupe soutenu par Téhéran a expliqué que le « premier missile » qui serait lancé en direction de Tel Aviv sera fabriqué par les Iraniens.

Dans le documentaire, le Jihad islamique palestinien fait savoir qu’il a développé des missiles de précision.

« Nous sommes parvenus à développer un missile capable d’atteindre depuis la bande de Gaza Tel Aviv et Netanya », a dit un porte-parole dans le clip, ajoutant que la portée pouvait être plus longue encore.

Le groupe terroriste avait déjà lancé des missiles fabriqués en Iran vers Tel Aviv il y a plus de six ans, au cours de l’opération Pilier de Défense, en 2012. Dans le nouveau documentaire, il explique que ses ingénieurs sont parvenus à renouveler l’arsenal du mouvement, largement détruit au cours de confrontations militaires précédentes.

Le groupe a averti qu’il « surprendrait » Israël en réponse à « tout crime commis à l’avenir ».

Des missiles dans un documentaire iranien sur le groupe du Jihad islamique palestinien diffusé le 24 février 2019 (Capture d’écran : YouTube)

« L’acte de stupidité commis par l’ennemi contre la bande de Gaza et ses résidents transformera les villes et communautés occupées en enfer, si Dieu le veut », a dit le porte-parole. « L’occupation n’a pas sa place sur la terre de Palestine. L’ennemi s’en retirera ou prendra des coups qui lui feront mal ».

Cette déclaration semble être une possible référence à la réponse apportée par les militaires israéliens au mouvement de protestation d’ampleur organisé chaque semaine à proximité de la frontière entre Israël et l’enclave côtière, au cours duquel de nombreux Palestiniens ont été tués ou blessés au cours des 11 derniers mois. Selon le Hamas, un adolescent de 15 ans aurait été tué par balles vendredi.

Selon l’armée israélienne, les manifestations ont rassemblé des milliers de Palestiniens qui se sont livrés à des échauffourées le long de la frontière, jetant des pierres et des dispositifs explosifs en direction des soldats israéliens et tentant d’ouvrir des brèches dans la frontière.

C’est un « devoir » de capturer « des soldats sionistes pour les échanger contre des prisonniers du Jihad » actuellement placés en détention en Israël, a noté le groupe.

L’armée israélienne pense que le Jihad islamique ou le Hamas – le groupe terroriste islamiste qui a pris le contrôle de Gaza et qui cherche ouvertement à détruire Israël – pourrait tenter d’attirer Israël dans une guerre en commettant une attaque le long de la frontière sous la forme d’une frappe au missile anti-tank, d’une embuscade tendue depuis un tunnel encore inconnu ou toute autre agression significative sur le plan psychologique.

Des manifestants palestiniens brûlent des pneus lors d’une manifestation à proximité de la frontière le long de la frontière avec Israël, à l’est de Gaza ville, le 22 février 2019. (Photo de MAHMUD HAMS / AFP)

Depuis le mois de mars, la frontière de Gaza a connu des affrontements hebdomadaires à grande échelle le vendredi, de plus petits mouvements de protestation le long de la frontière nord de Gaza le mardi et des flambées périodiques de violence entre les militaires israéliens et les groupes terroristes palestiniens.

Au cours des derniers mois, l’Egypte, le coordinateur spécial de l’ONU délégué au processus de paix au Moyen-Orient Nikolay Mladenov et le Qatar ont tenté de faire revenir le calme à Gaza et d’empêcher les éclatements de violence entre Israël et les groupes terroristes dans la bande.

Israël a demandé de mettre un terme aux manifestations violentes le long de la frontière en préalable à tout cessez-le-feu.

Au début du mois, l’Etat juif a annoncé avoir achevé la dernière phase de construction d’une barrière en acier d’environ 6 mètres de haut qui entourera complètement l’enclave côtière.

Cette barrière s’étend sur 65 kilomètres autour de la bande et érigée sur un mur en béton souterrain que l’Etat juif construit également pour bloquer les tunnels d’attaque empruntés par les groupes terroristes.

Judah Ari Gross et l’équipe du Times of Israel ont contribué à cet article.

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