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Le mandat de Yossi Cohen au Mossad prolongé

Le chef de l'agence d'espionnage restera en poste jusqu'en juin 2021, annonce Benjamin Netanyahu, en citant des "défis sécuritaires"

Le Premier ministre Netanyahu, à gauche, aux côtés de Yossi Cohen, en 2015. (Crédit : Gali Tibbon/AFP)
Le Premier ministre Netanyahu, à gauche, aux côtés de Yossi Cohen, en 2015. (Crédit : Gali Tibbon/AFP)

Après une semaine qui a vu une série d’explosions inexpliquées dans les installations nucléaires iraniennes, attribuées par des analystes étrangers aux services secrets israéliens, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé dimanche la prolongation du mandat du chef du Mossad Yossi Cohen jusqu’en juin 2021.

Yossi Cohen est considéré comme un proche conseiller et confident de Netanyahu, qui l’a retiré des rangs du Mossad en 2013 pour le nommer conseiller à la sécurité nationale. Il a succédé à Tamir Pardo à la tête du Mossad en janvier 2016.

Son mandat devait prendre fin en janvier 2021.

« Compte tenu des défis sécuritaires auxquels l’État d’Israël est confronté, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a demandé au chef du Mossad, Yossi Cohen, de prolonger son mandat de six mois supplémentaires », a annoncé le bureau de Netanyahu dans un communiqué. « Le chef du Mossad sera remplacé en juin 2021. Il a accepté la demande du Premier ministre, et commencera en janvier sa sixième année à ce poste ».

La Douzième chaîne a rapporté que la décision de Netanyahu pourrait enfreindre l’accord de coalition conclu avec le leader de Kakhol lavan, le ministre de la défense Benny Gantz, censé jouir d’un droit de veto sur les nominations de haut-rang.

Des responsables proches du Premier ministre ont expliqué que la décision n’équivalait pas à une nomination, puisqu’il ne s’agissait que d’une prolongation du mandat du chef du Mossad.

Yossi Cohen a également été l’envoyé principal de Netanyahu pour les missions diplomatiques les plus sensibles du gouvernement, y compris dans le monde musulman. Au début de ce mois, il s’est ainsi rendu en Jordanie pour rencontrer le roi Abdallah II dans un contexte de désaccord croissant sur le projet d’annexion de certaines parties de la Cisjordanie.

Yossi Cohen a été identifié comme un candidat de choix pour remplacer Netanyahu à la tête du Likud, où il est une figure populaire, et certaines informations non confirmées ont suggéré qu’il est le favori de Netanyahu pour lui succéder.

Le chef des services secrets est connu dans les rangs du Mossad comme un homme d’opérations. Sous sa direction, le Mossad aurait augmenté ses effectifs et ses budgets et s’est concentré sur des opérations d’espionnage visant le programme nucléaire iranien.

Un reportage de la télévision israélienne vendredi soir a indiqué qu’Israël se préparait à une possible riposte iranienne, car des responsables à Téhéran ont laissé entendre qu’un incendie et une explosion mystérieux à l’installation nucléaire de Natanz la veille auraient pu être causés par une cyber-attaque israélienne.

Le ministre de la Défense Benny Gantz lors de la réunion hebdomadaire du cabinet au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem, le 28 juin 2020. (Olivier Fitoussi/Flash90)

L’explosion aurait « détruit » un laboratoire où l’Iran développait des centrifugeuses avancées pour un enrichissement plus rapide de l’uranium.

L’explosion faisait partie d’une série d’explosions, d’incendies et de fuites étranges visant à frapper des installations iraniennes sensibles, ce qui a conduit à des spéculations sur le fait qu’au moins certaines d’entre elles pourraient avoir été causées par un sabotage, Israël étant le principal suspect.

En 2018, Netanyahu a révélé qu’Israël avait découvert et volé une vaste quantité d’archives nucléaires en Iran, des médias attribuant cette opération au Mossad.

L’Iran a longtemps nié avoir cherché à se doter d’armes nucléaires, bien que l’AIEA ait précédemment déclaré que l’Iran avait effectué des travaux en vue de « soutenir une éventuelle dimension militaire de son programme nucléaire » qui se sont largement arrêtés fin 2003.

Les préoccupations occidentales concernant le programme atomique iranien ont conduit à des sanctions et finalement à l’accord nucléaire de Téhéran avec les puissances mondiales en 2015. Les États-Unis, sous la présidence de Donald Trump, se sont retirés unilatéralement de l’accord en mai 2018, ce qui a conduit à une série d’attaques de plus en plus nombreuses entre l’Iran et les États-Unis et à l’abandon par Téhéran des limites de production prévues par l’accord.

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