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Le mari soupçonné d’avoir tué son épouse sera interrogé par la police

L'époux de Michal Sela, Eliran Malul, a repris connaissance et se trouve dans un état stable après avoir présumément assassiné sa femme et tenté de se suicider

Une photo WhatsApp de Michal Sela, qui a été retrouvée morte, poignardée, à son domicile près de Jérusalem, le 3 octobre 2019.
Une photo WhatsApp de Michal Sela, qui a été retrouvée morte, poignardée, à son domicile près de Jérusalem, le 3 octobre 2019.

Un homme soupçonné d’avoir tué son épouse ce vendredi avant de tenter de se suicider se trouve dorénavant dans un état stable après avoir repris connaissance, a fait savoir un hôpital de Jérusalem. La police se préparerait pour sa part à l’interroger au cours de la journée.

L’hôpital Hadassah Ein Kerem a indiqué que l’état du suspect s’était amélioré et qu’il était « légèrement blessé et dans un état stable ».

Selon la Douzième chaîne, aucun membre de sa famille n’est venu le voir.

La cour des magistrats de Jérusalem a prolongé sa détention, vendredi, dans l’affaire du meurtre de son épouse, Michal Sela, âgée de 32 ans, alors même que leur petite fille de huit mois se trouvait dans leur habitation. L’homme, qui s’appellerait Eliran Malul, aurait ensuite tenté de se suicider.

La police a trouvé le corps sans vie de Sela dans la maison du couple, située dans la banlieue de Motza, aux abords de Jérusalem, dans la matinée de vendredi avec de multiples blessures à l’arme blanche.

La police et les services médico-légaux sur les lieux du meurtre de Michal Selan, à Motza, une banlieue de Jérusalem, le 3 octobre 2019. (Crédit : Noam Revkin Fenton/FLASH90)

La fillette du couple âgée de huit mois n’a pas été blessée dans l’attaque. Des proches auraient lancé une campagne, dans les communautés locales, pour trouver du lait maternel pour le bébé.

Le mari de Sela s’était effondré vendredi matin après avoir confié la petite fille à des voisins.

Ces derniers ont raconté au site Walla qu’il était arrivé, chancelant et couvert de sang, sur le pas de leur porte, parvenant à dire : « Je vous en prie, aidez-moi, mon épouse et moi venons juste de tenter de nous suicider. »

Il avait ensuite perdu conscience.

Selon les médias en hébreu, il n’y a néanmoins aucune preuve attestant d’un pacte de suicide. La police soupçonne Sela d’avoir été tuée par son mari avant qu’il ne tente de s’ôter la vie.

Les forces de l’ordre ont indiqué qu’il n’avait pas d’antécédent de violences conjugales. Les amis et la famille du couple ont exprimé leur choc profond face à l’incident.

Lily Ben-Ami, au centre, et les membres de la famille de Michal Sela parlent aux journalistes aux abords de leur domicile de Beit Zait, aux abords de Jérusalem, le 4 octobre 2019. (Crédit : FLASH90)

Sela travaillait dans les services sociaux aux côtés des jeunes en danger à Jérusalem et aurait rencontré son mari par le biais de ce travail.

La sœur de Selan, Lily Ben-Ami, a évoqué dimanche son deuil.

« C’est un cauchemar, j’attends de me réveiller et de voir revenir Michal », a-t-elle confié.

« Elle voulait seulement aider et offrir à tous ceux qu’elle voyait, étranger ou proche », a ajouté Ben-Ami, selon la Douzième chaîne. « Si c’est arrivé dans notre famille, ça peut arriver partout. C’est le pire qui nous est arrivé. »

« Michal pensait toujours qu’un simple sourire pouvait changer le monde entier d’une personne… C’est une partie de mon âme qui s’en est allée avec elle et je ne la retrouverai jamais », a renchéri Noga, une autre sœur de Sela, auprès de Walla.

« Je suis encore en train d’accuser le coup… Michal était une telle lumière, elle faisait se propager la joie partout où elle allait », a dit son frère Avihu au site d’information Walla.

« La semaine dernière encore, pour Rosh HaShana, toute la famille était réunie. Après les funérailles, vendredi, nous avons prononcé le kiddush exactement au même endroit, dans le jardin de nos parents, avec les mêmes personnes, seulement sans lui et sans Michal et à une semaine de différence », a-t-elle raconté. « Cela a été très dur. Nous nous sommes même demandé si nous devions manger. »

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