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Le ministère de la Santé appelle à la répression de la violence dans les hôpitaux

Suite à une série d'agressions contre des vigiles de centres hospitaliers, Ariel Busso s'est insurgé contre cet insupportable phénomène aggravé par l'hiver et les blessés de guerre

Masad Barhoum, directeur-général de l'hôpital de Galilée, à Nahariya. (Crédit 
 : Hôpital de Galilée)
Masad Barhoum, directeur-général de l'hôpital de Galilée, à Nahariya. (Crédit : Hôpital de Galilée)

Le ministère de la Santé a demandé dimanche aux forces de l’ordre et aux autorités judiciaires de mieux lutter contre la violence qui sévit actuellement dans les hôpitaux et les dispensaires.

Cette demande fait suite à une recrudescence des incidents violents, dont deux ces derniers jours. Jeudi soir à minuit, trois hommes ont attaqué les agents de sécurité à l’entrée du centre hospitalier de Galilée à Nahariya. Les agresseurs ont volé l’arme de l’un d’entre eux et ont tenté de s’en servir. Les vigiles ont réussi à reprendre le contrôle de la situation, avec l’aide de policiers arrivés d’un commissariat local, mais ils ont dû être soignés aux urgences de l’hôpital pour des blessures subies lors de l’altercation.

Vendredi, des membres de la famille d’un patient ont agressé verbalement, bousculé et blessé un agent de sécurité au centre de rééducation Reut de Tel Aviv. La famille s’est comportée violemment après que sa demande de passer la nuit à l’hôpital lui a été refusée parce qu’elle n’avait pas été faite au préalable, comme cela est exigé. Quatre voitures de police sont arrivées sur les lieux, la famille a finalement quitté les lieux ; le vigile n’a pas eu besoin de soins médicaux.

Le ministère de la Santé a mis en place plusieurs procédures pour améliorer la sécurité dans les hôpitaux et les dispensaires. Il a également mis au point un système permettant de gérer les plaintes pour violence dans le système de santé et de coordonner avec les autorités judiciaires l’examen des plaintes et, le cas échéant, leur inculpation.

Dans une déclaration officielle, le ministre de la Santé, Ariel Busso, a indiqué que ces violences sont particulièrement alarmantes alors que le personnel soignant travaille sans relâche pour prendre en charge le grand nombre de blessés de guerre, ainsi que les nombreux cas de maladies respiratoires hivernales telles que la grippe et le COVID-19 qui encombrent les services hospitaliers et les cabinets médicaux.

« La violence est beaucoup trop fréquente et nuit considérablement au système de santé et à sa capacité de fonctionnement. La violence ne peut pas être un phénomène quotidien. Nous n’accepterons aucun acte de violence et nous nous efforcerons de mettre un terme à ce phénomène insupportable », a-t-il déclaré.

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