Le parti d’extrême droite Noam déclare la guerre à la « culture post-moderne »
Le député Avi Maoz, seul représentant du parti à la Knesset, a noté que dans la loi juive "tout le monde doit sortir pour se battre, tout le monde est un conscrit"
Jeremy Sharon est le correspondant du Times of Israel chargé des affaires juridiques et des implantations.
Le parti d’extrême droite Noam a organisé un événement de lancement de campagne électorale à Jérusalem mardi soir, avec ses ténors dénonçant le « poison » et la « destruction » provoqués par la « culture post-moderne » qui est en guerre contre tout ce qui est saint.
Le parti Noam est farouchement opposé aux droits des LGBT et s’insurge contre ce qu’il considère comme des efforts visant à saper l’identité et la nation juives en Israël.
Le rabbin Tzvi Tau, président de la yeshiva radicale Har Hamor et chef spirituel de Noam, a déclaré lors de la conférence que les forces du post-modernisme « corrompent la nature de la vie, de l’humanité et de la santé mentale de base qui est nécessaire pour vivre une vie de pureté », et placent l’humanité elle-même « au bord de l’abîme ».
Le député Avi Maoz, qui représente la faction ultra-nationaliste et ultra-conservatrice Noam au sein du parti Sionisme religieux, a déclaré que le parti et ses partisans sont en guerre : « une guerre nécessaire à l’âme de notre pays bien-aimé ». Il a noté que dans la loi juive « tout le monde doit sortir pour se battre, tout le monde est un conscrit ».