Le Premier ministre irakien aurait été invité par Biden à la Maison Blanche

Le président américain Joe Biden a invité le Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Sudani à se rendre prochainement à la Maison Blanche, ont annoncé mardi des médias.

L’invitation a été faite lors d’une réunion de Sudani, lundi, avec le Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken à l’occasion de la venue du dirigeant irakien à New York pour l’Assemblée générale de l’ONU, a rapporté l’agence de presse Reuters, citant un porte-parole du Département d’Etat et des médias d’Etat irakiens.

Selon Reuters, les deux hommes « ont renouvelé leur engagement à renforcer le partenariat entre les deux pays », a déclaré le porte-parole.

La date précise de cette réunion devrait être fixée prochainement.

Biden n’a encore jamais rencontré le dirigeant irakien, nommé l’an dernier par une coalition de partis majoritairement pro-iraniens, et qui s’efforce d’entretenir des relations amicales avec Téhéran et Washington.

De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, également à New York pour les besoins de l’Assemblée générale de l’ONU, n’a toujours pas été invité par Joe Biden.

À gauche : le président des États-Unis Joe Biden parlant de la Russie dans la salle Est de la Maison Blanche, à Washington, le 15 avril 2021. À droite : le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’exprimant lors d’une cérémonie à la mémoire des soldats tombés au combat au Yad LeBanim, à la veille de Yom HaZikaron, à Jérusalem, le 13 avril 2021. (Crédits : Andrew Harnik/AP Photo ; Debbie Hill/Pool Photo via AP)

Netanyahu s’entretiendra cette semaine avec Biden à l’occasion d’une réunion très attendue, mais en marge de l’Assemblée générale et non dans les locaux de la Maison Blanche. Ce sera la première rencontre Biden-Netanyahu depuis que le Premier ministre israélien est revenu au pouvoir à la tête d’une coalition de droite, d’extrême droite et d’ultra-orthodoxes, fin décembre 2022.

L’administration Biden a reporté l’invitation à la Maison Blanche en raison des manifestations de grande ampleur et de l’opposition féroce à la demande de refonte judiciaire du gouvernement Netanyahu, à laquelle Washington s’est opposée à de multiples reprises.