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Le procureur veut finaliser les procédures contre Netanyahu d’ici mi-novembre

Selon des reportages télévisés, Avichai Mandelblit envisagerait une autre description de l'affaire Bezeq à la lumière des arguments présentés par les avocats du Premier ministre

Le procureur général Avichai Mandelblit arrive au siège du ministère de la Justice, le 2 octobre 2019 (Crédit : Noam Rivkin Fenton/Flash90)
Le procureur général Avichai Mandelblit arrive au siège du ministère de la Justice, le 2 octobre 2019 (Crédit : Noam Rivkin Fenton/Flash90)

Le procureur général Avichai Mandelblit prévoit de se prononcer d’ici mi-novembre sur la mise en examen ou non de Benjamin Netanyahu dans les trois affaires de corruption qui le visent, a rapporté la Douzième chaîne vendredi.

Les procureurs de l’État et les avocats du Premier ministre ont terminé lundi quatre jours d’audience autour des accusations de corruption pesant sur le chef du gouvernement.

Ce dernier est en effet menacé d’une mise en examen pour fraude et abus de confiance dans les Affaires 1000, 2000 et 4000, pour laquelle il risque également une inculpation pour corruption.

Les Douzième et Treizième chaînes ont cité des sources anonymes selon lesquelles l’équipe de Mandelblit serait prête à abandonner l’accusation la plus grave, celle de corruption dans l’Affaire 4000, mais la décision ultime reviendra au procureur général

Selon la Douzième chaîne, les avocats de Netanyahu ne sont pas parvenus à présenter de nouveaux éléments dans les Affaires 1000 et 2000 mais dans l’Affaire 4000, l’équipe de défense du Premier ministre a livré un « récit alternatif » sur lequel Mandelblit se penche actuellement. Aucune précision n’a néanmoins été apportée.

De son côté, la Treizième chaîne a fait état d’une disposition, chez certains procureurs du ministère public, à abandonner les charges de corruption dans l’Affaire 4000, Elle a également rapporté que les « principaux » procureurs restaient néanmoins convaincus qu’une accusation de corruption est appropriée.

Dans l’Affaire 4000, Netanyahu est soupçonné d’avoir tenté de s’assurer une couverture favorable sur le site d’informations Walla. En contrepartie, il aurait octroyé des faveurs gouvernementales qui pourraient avoir rapporté des millions de dollars à Shaul Elovitch, alors patron du principal groupe de télécommunications israélien Bezeq et du site Walla.

Le dernier jour d’audience lundi concernait l’Affaire 1000, dans laquelle le Premier ministre est accusé d’avoir reçu pour plus de 700 000 shekels (environ 185 000 euros) de cadeaux de la part de richissimes personnalités, notamment du producteur Arnon Milchan et du milliardaire australien James Packer, en échange de faveurs financières ou personnelles.

Les avocats du Premier ministre arrivent au ministère de la Justice de Jérusalem pour l’audience portant sur les accusations de corruption à l’encontre de Benjamin Netanyahu, le 3 octobre 2019. (Crédit : Yossi Zamir/Flash90)

Des informations non sourcées parues dans des médias israéliens ont fait savoir que Mandelblit avait déterminé, à l’issue des audiences, qu’aucune enquête supplémentaire n’était nécessaire concernant les accusations variées au vu des présentations faites par l’équipe chargée de la défense de Netanyahu.

Les avocats de Netanyahu auraient demandé à pouvoir soumettre davantage de preuves pour compléter leurs présentations. Mandelblit leur aurait donné jusqu’à la fin de Souccot pour ce faire.

Dans l’Affaire 2000, le Premier ministre est soupçonné d’avoir tenté de s’assurer une couverture favorable dans le plus grand quotidien payant d’Israël, le Yediot Aharonot. Il aurait essayé de mettre en place un accord avec le patron du journal, Arnon Moses. En retour, M. Netanyahu aurait évoqué la possibilité de faire voter une loi qui aurait limité la diffusion d’Israel Hayom, quotidien gratuit et principal concurrent du Yediot.

Netanyahu, qui nie toute malversation, a répété – sans apporter de preuves – qu’il était la victime d’une chasse à l’homme menée par les médias, la gauche, la police et le procureur d’Etat qui chercheraient à le déchoir du pouvoir.

Le Premier ministre se bat actuellement pour sa survie politique, les dernières élections ne lui ayant pas permis d’obtenir une victoire claire. Lors de ce deuxième scrutin en moins d’un an, une première dans l’histoire d’Israël, ni lui ni son principal concurrent, Benny Gantz, n’a pu réunir une majorité au Parlement pour être autorisé à former un nouveau gouvernement. Ils se sont tous les deux prononcés en faveur d’un gouvernement d’union pour sortir le pays de l’impasse politique, mais ils n’ont pas réussi à s’accorder sur celui qui le dirigerait en premier et les petits partis qui le composeraient.

Le président Reuven Rivlin, (au centre), le Premier ministre Benjamin Netanyahu, (à gauche), et le leader de Kakhol lavan, Benny Gantz, lors d’une cérémonie de commémoration de feu le président Shimon Peres au mont Herzl de Jérusalem, le 19 septembre 2019. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Benny Gantz et son parti d’alliance centriste Kakhol lavan refuse de gouverner avec Netanyahu en raison de ses démêlés judiciaires. L’absence d’accord autour d’une coalition pourrait donner lieu à un troisième scrutin en moins d’un an.

La législation israélienne oblige tout ministre du gouvernement mis en examen à démissionner de son poste, mais elle est plus vague en ce qui concerne les Premiers ministres en exercice, ce qui signifie que Benjamin Netanyahu pourrait théoriquement rester en fonction s’il était inculpé.

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