Le projet de loi « précipité » d’Itamar Ben Gvir partiellement retardé
Le parti du Premier ministre sortant, Yesh Atid, s'attribue le mérite de ce retard, affirmant qu'il a travaillé "heure après heure" pour parvenir à "cette étonnante capitulation"

Un projet de loi qui conférerait au futur ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, l’autorité sur les forces de police sera partiellement retardé, après qu’un certain nombre de conseillers juridiques ont mis en garde contre la nature précipitée de la législation actuellement en cours d’examen par une commission de la Knesset.
La partie la plus controversée du projet de loi, qui obligerait le chef de la police à acquiescer aux décisions politiques du ministre, sera repoussée après la prestation de serment du gouvernement, prévue début janvier, ainsi qu’une partie du projet de loi relative à un calendrier pour les enquêtes de police, a déclaré Ben Gvir à la commission.
D’autres parties du projet de loi concernant l’autorité accordée au poste ministériel remanié et la définition des politiques de la police sur les enquêtes resteront sur la table.
Une déclaration d’Otzma Yehudit a indiqué jeudi que les clauses sont séparées « afin que le projet de loi ne soit pas annulé par la Haute Cour ».
Yesh Atid s’attribue le mérite de ce retard, affirmant qu’il a travaillé « heure après heure » pour parvenir à « cette étonnante capitulation ».