Israël en guerre - Jour 368

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Le « Schindler espagnol » a reçu un hommage en ligne

Angel Sanz Briz, mort il y a 40 ans, a sauvé plus de 5 000 Juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale

Une peinture murale rendant hommage au diplomate espagnol défunt Angel Sanz Briz à Budapest en Hongrie, le 13 octobre 2016. (Balazs Mohai/MTI via AP)
Une peinture murale rendant hommage au diplomate espagnol défunt Angel Sanz Briz à Budapest en Hongrie, le 13 octobre 2016. (Balazs Mohai/MTI via AP)

JTA – Jeudi, Angel Sanz Briz, un diplomate espagnol qui aurait sauvé plus de
5 000 Juifs des persécutions nazis en Hongrie, a reçu un hommage en ligne quarante ans après sa mort.

Sanz Briz avait été nommé à un poste diplomatique en Hongrie en 1944. Alors que la Shoah s’accélérait là-bas, il s’est proposé de protéger les Juifs d’origine espagnole et en leur procurant des passeports espagnols.

Il a reçu l’accord des autorités hongroises pour permettre à 200 Juifs espagnols de recevoir les documents, mais il a transformé cette autorisation en 200 familles. Il a constamment augmenté le nombre, selon Yad Vashem, le musée et le mémorial de la Shoah en Israël. En 1966, Yad Vashem a reconnu Sanz Brinz comme Juste parmi les nations, des non-Juifs qui ont risqué leur vie pour sauver des Juifs pendant la Shoah.

On pense qu’au cours de sept derniers mois de 1944, Sanz Brin a délivré des faux papiers espagnols à 5 200 Juifs.

L’hommage de jeudi, qui était animé par le grand rabbin séfarade de Buenos Aires, Isaac Sacca, était organisé par Menora, une institution séfarade argentine, avec le soutien du Centre séfarade Israël en Espagne, le groupe DAIA de politique juive argentine et la Fédération des communautés juives en Espagne, ou FCJE.

Parmi les invités présents, il y avait la fille de Sanz Briz, Angela, une survivante de la Shoah Eva Bohrer, et l’ambassadeur d’Espagne en Argentine, Javier Sandomingo.

« Mon père pensait que ce qu’il avait fait à Budapest était la chose la plus importante et la plus gratifiante de sa vie, a déclaré Angela Sanz Briz après l’événement. Il estimait qu’il avait simplement fait son devoir, qu’il ne pouvait pas détourner le regard. Il avait utilisé tout ce qui était en son pouvoir pour y parvenir ».

« Il n’avait jamais attendu la moindre reconnaissance ni pensait qu’il en aurait », a-t-elle déclaré.

Sanz Briz est décédé en 1980 à l’âge de 69 ans.

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