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Les deux principaux journaux juifs du Royaume-Uni annoncent leur liquidation

Le "Jewish News" et le "Jewish Chronicle" avaient auparavant annoncé un projet de fusion, mais disent ne pas pouvoir survivre à l'impact du coronavirus sous leurs formes actuelles

Le logo du quotidien britannique Jewish Chronicle.
Le logo du quotidien britannique Jewish Chronicle.

Les deux principales publications juives de Grande-Bretagne – le Jewish Chronicle et le Jewish News – ont annoncé simultanément mercredi après-midi qu’elles allaient être liquidées. Cependant, les deux titres, qui avaient annoncé en février des plans de fusion, ont indiqué vaguement qu’ils chercheraient à continuer à paraître sous une forme ou une autre à l’avenir.

Pour l’instant, leur personnel a été licencié, et des sources du Jewish Chronicle ont expliqué au Guardian que le personnel avait été informé que la société mère n’avait plus de liquidités et ne pouvait plus continuer à opérer.

Des déclarations distinctes similaires sur les sites web des deux journaux indiquent qu’ils ne pourraient pas continuer à fonctionner sous leur forme actuelle, et qu’ils avaient donc pris la décision de « demander une liquidation volontaire ».

Malgré les « efforts héroïques » de leurs équipes respectives de rédaction et de production, disent-ils, ils ont réalisé que leurs opérations « ne pourront pas survivre à l’impact de l’épidémie actuelle de coronavirus » sous leurs formes actuelles.

Les deux quotidiens ont assuré qu’ils feraient de leur mieux pour continuer à publier pendant les deux ou trois prochaines semaines, et pour mettre à jour leurs sites web.

Après cela, ont-ils déclaré, sans plus de précisions, ils travailleraient « pour assurer un avenir… après la liquidation ».

Fondé en 1841, le Jewish Chronicle est le plus ancien journal juif publié en continu dans le monde.

The Jewish News, un partenaire du Times of Israël, est un journal gratuit créé en 1997.

En février, les deux titres avaient annoncé « des plans ambitieux de fusionner leurs activités pour créer l’un des principaux médias communautaires au monde ».

« La fusion a fait l’objet d’un accord de principe entre les propriétaires du Jewish Chronicle, la Fondation Kessler, et les propriétaires de Jewish News, la famille Noé », avaient-ils rapporté à l’époque. Cependant, ils avaient averti que « l’achèvement et la signature d’un accord légal dépendent toujours de la levée des fonds nécessaires pour soutenir le projet ».

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