Israël en guerre - Jour 467

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Les ministres s’entendent pour rouvrir les écoles primaires 4 jours par semaine

Les villes qui peuvent se le permettre sont autorisées à accorder des jours supplémentaires ; le Premier ministre déclare que le plan n'est que temporaire

Des élèves israéliens à l'école Orot Etzion à Efrat portent des masques alors qu'ils reviennent à l'école pour la première fois depuis le début de l'épidémie de coronavirus, le 3 mai 2020. (Gershon Elinon/Flash90)
Des élèves israéliens à l'école Orot Etzion à Efrat portent des masques alors qu'ils reviennent à l'école pour la première fois depuis le début de l'épidémie de coronavirus, le 3 mai 2020. (Gershon Elinon/Flash90)

Les ministres du cabinet Corona ont approuvé un plan pour que les élèves retournent à l’école primaire dimanche – tous les enfants du CP au CM1 n’y allant que quatre jours par semaine.

Les fuites de la réunion ont montré que l’inégalité socio-économique pourrait potentiellement s’accroître, les élèves des zones plus aisées bénéficiant de davantage de dispositifs éducatifs dans le cadre de ce plan.

Selon le plan approuvé, les enfants de ces classes iront à l’école pendant au moins quatre jours par semaine, en groupes d’environ 18 élèves.

Toutefois, plusieurs autorités locales ont déclaré qu’elles alloueraient des fonds pour ouvrir des écoles cinq jours par semaine.

« Il n’y a pas de solution pour les autorités non riches », s’est plaint le ministre de l’Économie et du travail Amir Peretz, selon des fuites de la réunion. Amir Peretz a été le seul à voter contre le plan.

Le ministre de l’Economie Amir Peretz lors de la cérémonie de sa prise de fonction à Jérusalem, le 18 mai 2020 (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le projet, désormais approuvé, a été présenté en réponse aux critiques cinglantes venues de tous bords concernant les projets antérieurs du gouvernement de ne faire venir les élèves de CP et CE1 que pendant une demi-semaine, afin de disposer de suffisamment d’espace et de personnel pour les enseigner dans des capsules isolées.

Les élèves de CE2 et CM1, qui devaient y aller cinq jours par semaine, y seront désormais présents un jour de moins.

Les enfants en CM2 et au-delà poursuivront l’enseignement à distance.

Les groupes séparés en journée seront à nouveau mélangés pendant les heures de garde périscolaires.

« C’est un premier pas sur le chemin difficile qui mène au retour à la normale souhaité dans le système éducatif », a commenté le ministre de l’Éducation Yoav Gallant.

Les écoles sont fermées depuis le 18 septembre, date à laquelle un confinement national est entré en vigueur pour faire baisser les taux d’infection, bien que les établissements réservés à la petite enfance aient été autorisés à rouvrir le 18 octobre.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que ce plan était temporaire et que la situation en Israël ne devait pas être comparée à celle des pays européens, dont beaucoup ont laissé des écoles ouvertes malgré l’adoption d’un confinement.

« Le fait qu’en Europe, ils aient laissé le système éducatif ouvert n’est pas un point positif pour eux. C’est une perte de contrôle. Ils disent qu’ils prient pour un miracle. Nous n’avons pas besoin de plus de miracles. Il y a une limite à ce que Dieu donnera au peuple d’Israël », aurait dit le chef du gouvernement.

Le ministre de l’Education Yoav Gallant rend visite aux écoliers le premier jour de l’année scolaire à Mevo Horon, le 1er septembre 2020. (Marc Israel Sellem/Pool/AFP)

Yoav Gallant aurait expliqué aux ministres que le nouveau plan avait été formulé par nécessité après que le ministère des Finances a fait savoir qu’il n’y avait pas d’argent supplémentaire pour répartir les élèves de CP et CE1 dans des capsules, après que des fonds ont été alloués pour les élèves de troisième et quatrième années.

« Il n’y a pas de budget supplémentaire et je dois formuler un plan dans le cadre de ces directives », a-t-il souligné.

Yoav Gallant aurait déclaré que bien que tous les enfants devraient porter des masques dans les classes, on s’attendait à ce qu’il soit difficile de faire respecter la règle avec les plus jeunes.

La classe d’une école élémentaire vide après le début du confinement national visant à lutter contre l’épidémie de coronavirus à Tel Aviv, en Israël, le 17 septembre 2020. (Crédit : AP Photo/Sebastian Scheiner)

Malgré l’approbation du plan, la responsable du syndicat des enseignants, Yaffa Ben-David, a prédit « un grand bazar » dimanche matin.

La secrétaire générale du Syndicat des enseignants Yaffa Ben-David s’exprime lors d’une manifestations à Tel Aviv le 29 août 2019. (Photo by Hadas Parush/Flash90)

« Nous sommes tous confus et frustrés. Nous nous couchons avec un plan et nous nous réveillons avec un autre », a-t-elle dénoncé Ben-David auprès du site d’information Ynet jeudi.

Les ministres devaient également discuter de la réouverture éventuelle des magasins, cette décision étant susceptible d’affecter également les synagogues.

Le ministre des Finances, Israel Katz, fait pression pour que tous les magasins puissent rouvrir la semaine prochaine, mais le ministre de la Santé, Yuli Edelstein, s’y oppose à ce stade.

Netanyahu a répondu aux critiques du plan visant à permettre aux salons de beauté et aux coiffeurs de reprendre leurs activités dimanche, sous certaines restrictions, tandis que les enfants à partir du CM2 continuent à suivre des cours à distance.

« Ils demandent si nous allons permettre aux esthéticiennes de travailler mais pas de suivre des cours. La réponse est ‘oui’. C’est minime comparé à deux millions d’élèves, ce n’est pas seulement une échelle de valeur mais une échelle statistique », aurait déclaré le Premier ministre.

M. Netanyahu a également indiqué aux ministres que les Israéliens devraient s’attendre à porter des masques pour l’année prochaine, et qu’il faudrait donc investir dans cette technologie.

« Il faut trouver un masque facile à utiliser. Il est important d’investir de l’argent ici dans la conception de masques faciles à porter », aurait-il demandé.

Un homme traverse un marché fermé le premier jour de la fermeture nationale de trois semaines, à Tel Aviv, le 18 septembre 2020 (AP Photo/Oded Balilty)

De plus, Ronni Gamzu a expliqué aux ministres que le confinement de la ville druze de Majdal Shams devrait être prolongé, car les taux d’infection n’avaient pas suffisamment baissé. Il a par ailleurs proposé que la même mesure soit imposée à la localité de Bu’eine Nujeidat, dans le nord du pays, qui a également connu une augmentation du nombre de cas.

Selon les données publiées par le ministère de la Santé jeudi, Majdal Shams et Bu’eine Nujeidat recensent les taux les plus élevés de cas actifs par habitant.

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