Israël en guerre - Jour 594

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Avoda, Meretz et Yesh Atid veulent exclure Otzma Yehudit des urnes

Les partis ont soumis deux plaintes distinctes à la commission électorale pour disqualifier les extrémistes, qui qualifient cette démarche de "subterfuge"

La présidente de la commission de la Transparence de la Knesset Stav Shaffir, le 22 juillet 2015. (Crédit : Hadas Parush/Flash90)
La présidente de la commission de la Transparence de la Knesset Stav Shaffir, le 22 juillet 2015. (Crédit : Hadas Parush/Flash90)

Les partis Travailliste et du Meretz ont tous les deux demandé que la formation extrémiste Otzma Yehudit soit interdite de se présenter lors des prochaines élections.

Les deux partis ont soumis deux plaintes distinctes devant la commission centrale électorale dans la journée de lundi.

La cheffe du Meretz, Tamar Zandberg, a écrit sur Twitter qu’Otzma Yehudit a « agi pour enflammer les passions », appelant à « frapper la population arabe » suite aux attentats terroristes.

La formation extrémiste de droite soutient le Kahanisme et ses tentatives de redonner vie aux enseignements du rabbin Meir Kahane incitent l’opinion publique à se livrer à « un racisme méprisable et inacceptable », a écrit Zandberg.

La présidente du Meretz, Tamar Zandberg, dirige une réunion de faction à la Knesset le 12 novembre 2018. (Crédit : Miriam Alster / Flash90)

Elle a précisé que le Meretz avait réclamé l’interdiction d’Otzma Yehudit jusqu’à ce que le parti « s’engage à renoncer à la voie qu’il a empruntée et qu’il agisse en conformité avec les dispositions de la loi et les principes de base de l’Etat d’Israël ».

Stav Shaffir, numéro quatre de la liste du parti Travailliste, a également soumis une requête à la commission demandant qu’Otzma Yehudit soit disqualifié.

Shaffir a fait appel à la commission en réponse à une enquête menée par le Yedioth Ahronoth qui a affirmé que les membres d’Otzma Yehudit avaient reçu des fonds de la part d’un réseau d’organisations américaines, notamment d’un groupe juif qui est placé sur la liste noire des groupes terroristes aux Etats-Unis.

« Il est inconcevable que ceux qui appellent au transfert des populations, à la ségrégation raciale entre Juifs et non-Juifs, aux attaques violentes contre les non-Juifs et que des gens qui sont partenaires d’une organisation que les Etats-Unis, notre allié le plus important dans le monde, ont catégorisé comme groupe terroriste puissent siéger à la Knesset », s’est insurgé Shaffir, selon le site d’information Ynet.

Otzma Yehudit a rejeté les deux plaintes, les qualifiant de « subterfuges » utilisés par les deux partis pour gagner du soutien en amont du scrutin.

« La plainte du Meretz et le courrier envoyé par la députée Stav Shaffir sont gênants et il est clair qu’aucun conseil de type juridique n’est intervenu avant la rédaction de la plainte et de la lettre », a commenté Otzma Yehudit, selon la Douzième chaîne.

Michael Ben Ari, chef du parti d’extrême droite Otzma Yehudit, et ses partisans lors d’une manifestation à Tel Aviv, le 15 novembre 2018. (Luke Tress/Times of Israel)

« Il est clairement établi qu’une fois encore, ces partis qui célèbrent la liberté d’expression sont des hypocrites », a ajouté la formation.

Les représentants du parti Yesh Atid au sein de la Commission électorale centrale ont annoncé mardi après-midi qu’ils se joindront à l’appel lancé par le Parti travailliste et Meretz.

« Cette décision est le résultat de l’engagement de Yesh Atid à faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher l’entrée des partisans de [Meir] Kahane à la Knesset », a déclaré le parti dans un communiqué.

Lundi également, l’ancien ministre de la Défense Avigdor Liberman a âprement critiqué Otzma Yehudit, disant que ses membres étaient « fous » et affirmant qu’il ne les saluerait pas s’ils siégeaient à la Knesset.

Le parti extrémiste Otzma Yehudit est le filleul spirituel du parti Kach qui avait été fondé par le rabbin Meir Kahane. Il avait été interdit à la Knesset selon une loi fondamentale plaçant hors-la-loi les incitations à la violence.

Il encourage l’émigration des non-Juifs d’Israël et veut expulser les Palestiniens et les Arabes israéliens qui refusent de déclarer leur loyauté et d’accepter un statut sous-égalitaire dans un Etat juif élargi dont la souveraineté s’étendrait à travers toute la Cisjordanie.

Le comité central de HaBayit HaYehudi a voté à une majorité écrasante la semaine dernière l’approbation d’une fusion avec Otzma Yehudit. L’accord déterminant cette alliance a été facilité par le Premier ministre Benjamin Netanyahu qui tente de consolider une future coalition qui serait dirigée par le Likud après les élections du 9 avril. Il a été depuis largement condamné, notamment par les principales organisations juives américaines, dont l’AIPAC.

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