Israël en guerre - Jour 532

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L’ex-otage Iair Horn rend hommage aux Bibas et réclame le retour de son frère toujours à Gaza

L'homme a par ailleurs dit qu’il ne sera pas totalement là tant que son frère Eitan et les autres seront toujours otages

L'ex-otage Iair Horn s'adresse aux médias et à des dignitaires étrangers depuis la Place des Otages à Tel Aviv, le 26 février 2025. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
L'ex-otage Iair Horn s'adresse aux médias et à des dignitaires étrangers depuis la Place des Otages à Tel Aviv, le 26 février 2025. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

L’ex-otage Iair Horn a pris la parole devant des dizaines de diplomates étrangers à l’occasion de la veillée en l’honneur de Shiri Bibas et de ses jeunes fils, Ariel et Kfir, sur la Place des Otages de Tel Aviv, quelques heures après leur inhumation non loin du kibboutz Nir Oz.

Originaire, comme la famille Bibas, de cette communauté ravagée, Horn a suivi l’exemple des diplomates en allumant une bougie et en déposant une fleur devant le mémorial de fortune édifié pour Shiri et ses garçons. Figurait notamment parmi les dignitaires étrangers l’ambassadeur népalais Dhan Prasad Pandit, dont le citoyen Bipin Joshi est toujours otage.

Avant de lire ses notes, Horn, qui a été libéré le 15 février dernier dans le cadre du cessez-le-feu et de l’accord sur les otages conclu avec le Hamas, a déclaré : « Pour vous, ce sont les Bibas, mais pour moi, c’était la famille ».

Horn, qui, comme les Bibas, a la double nationalité israélienne et argentine, a évoqué son amitié avec Shiri. Il a notamment raconté qu’« Arielito » s’était enfui lorsqu’ils s’étaient rencontrés pour la première fois, mais qu’ils avaient joué ensemble la fois suivante. Horn a dit qu’il avait essayé de tisser des liens avec Kfir, le bébé, mais qu’il n’en a pas eu le temps.

« J’ai été libéré au bout de 498 jours de captivité aux mains du Hamas », a rappelé Horn, dont le frère cadet Eitan est toujours otage.

Après avoir remercié les diplomates étrangers pour leur action en vue de la libération des otages, Horn a poursuivi : « Je suis bien là devant vous… mais il reste encore 63 otages dans les tunnels du Hamas, parmi lesquels mon jeune frère Eitan. » « Et tant qu’Eitan et tous les autres n’auront pas été libérés, je ne serai pas totalement là », a-t-il confié. « Mon corps est là, pas mon âme. »

« C’est la première fois depuis longtemps que je passe autant de temps au soleil », a-t-il dit. « Pendant que nous sommes ici, à profiter du soleil – sans même vraiment l’apprécier – les otages se battent pour respirer. »

Horn a évoqué toutes ces « petites choses – porter des lunettes de soleil, être aveuglé par le soleil, avoir froid, faute de cheveux ».

« De petites choses, mais en fait immenses. Comme mon petit frère Eitan, qui est petit mais, pour moi, un géant », a ajouté Horn en larmes.

Il a remercié le président américain Donald Trump en disant : « Sans vous, je serais toujours en captivité » et lui a demandé de veiller à ce que l’accord sur les otages débouche sur une deuxième phase, avec la libération des derniers otages encore en vie, à commencer par Eitan.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu est grandement responsable du retard des négociations sur la deuxième phase, qui impliquerait qu’Israël se retire de Gaza. L’aile droite du Premier ministre a menacé de renverser le gouvernement si Israël passait à la prochaine phase de l’accord.

S’adressant à Trump, Horn a dit : « Nous avons besoin de vous pour que la prochaine phase de l’accord existe. Mon frère n’a plus le temps d’attendre. Les autres otages n’ont plus le temps. Nous n’avons plus le temps. »

« Je sais ce que ressentent les otages », a-t-il assuré. « Chaque jour, la situation s’aggrave. Personne ne devrait vivre une chose pareille. »

C’est aux côtés de son frère Amos et de sa belle-sœur Dalia Cusnir que Horn a pris la parole devant un dessin de Shiri, avec des ailes d’ange et dans ses bras Ariel, qui avait 4 ans à sa mort, et Kfir, neuf mois. L’image est ornée du slogan en anglais « Never forgive, never forget [NDLT : Ni pardon, ni oubli] ».

Un grand éléphant violet en peluche – semblable à celui tenu par Kfir sur une photo désormais célèbre – était posé sur un tabouret, à côté du podium, lui-même soutenu par trois petites colonnes : une noire, au centre, avec une photographie de Shiri, et les deux autres Ariel et Kfir sont représentés sur les deux autres, qui sont peints en orange en l’honneur des cheveux roux vifs des garçons.

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