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L’homme accusé d’avoir étranglé sa fiancée et poignardé sa mère ira à son procès

L'expertise présentée au tribunal ne révèle aucune preuve qu'Amit Almog, 21 ans, avait des problèmes psychiatriques lorsqu'il aurait étranglé Maya Vishniak à mort

Amit Almog, accusé du meurtre de sa compagne Maya Vishniyak à Ramat Gan, vu sur un écran via une liaison vidéo lors d'une audience au tribunal de district de Tel Aviv, le 14 juillet 2020. (Miriam Alster/Flash90)
Amit Almog, accusé du meurtre de sa compagne Maya Vishniyak à Ramat Gan, vu sur un écran via une liaison vidéo lors d'une audience au tribunal de district de Tel Aviv, le 14 juillet 2020. (Miriam Alster/Flash90)

Un jeune homme de Ramat Gan accusé du meurtre de sa petite amie et de l’agression au couteau de sa mère au début de l’année est bien apte à être jugé, a-t-on appris mardi auprès d’un tribunal.

Selon une évaluation psychologique présentée au tribunal de district de Tel Aviv, Amit Almog, 21 ans, n’avait aucun problème psychiatrique lorsqu’il aurait étranglé à mort Maya Vishniak, 22 ans, dans sa maison de Ramat Gan, le 16 mai dernier.

Des membres des familles de Vishniak et d’Almog étaient présents dans la salle d’audience pendant l’audition. Le tribunal a diffusé une vidéo de la procédure dans une salle adjacente pour ceux qui n’ont pas été autorisés à être dans la salle d’audience, en raison des restrictions visant à prévenir la propagation du coronavirus.

La juge Maayan Ben Ari a lu certaines parties de l’évaluation psychologique, dont la plupart étaient sous embargo, soulignant l’opinion selon laquelle Almog était capable de distinguer le bien du mal et de suivre les procédures judiciaires à son encontre.

« Au vu de tout ce qui précède, il n’y a aucune preuve qu’il ait été dans un état psychotique pendant et après la date des délits qui lui sont attribués dans cette affaire. Par conséquent, à notre avis, il était capable de distinguer le bien du mal et le vrai du faux, et de ne pas commettre et de contrôler les actes qui lui ont été attribués dans cette affaire », a déclaré Ben Ari au tribunal.

L’équipe de défense d’Almog a fait valoir qu’il a entendu des voix lui disant quoi faire.

Maya Vishniak. (Autorisation)

Pendant l’audience, la famille de Vishniak a interpellé Almog, et son père Ariel lui a lancé : « Honte à toi, honte et déshonneur, oui, regarde-moi dans les yeux maintenant ! »

Le tribunal a ordonné qu’Almog soit maintenu en détention jusqu’à la fin de la procédure.

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