L’homme blessé dans l’attentat terroriste à Jérusalem toujours dans un état critique
L'homme était assis à côté d'Aryeh Schupak, qui est mort dans l'attentat ; un groupe iranien a publié de nouvelles images de l'explosion, mais l'origine de la vidéo n'est pas claire
Un homme de 40 ans était toujours dans un état critique jeudi matin, plus de 24 heures après avoir subi de graves blessures à la tête lors du premier des deux attentats à la bombe qui ont frappé des arrêts de bus à Jérusalem la veille.
L’homme se trouvait à côté d’Aryeh Schupak, un étudiant de yeshiva israélo-canadien de 16 ans, qui a été tué dans l’explosion.
L’hôpital Shaare Zedek a indiqué dans un communiqué que l’hôpital avait traité six blessés et 17 personnes souffrant de crises d’angoisse aiguës à la suite des explosions.
Mercredi soir, trois personnes étaient encore hospitalisées, dont l’homme dans un état critique, et deux autres dans un état modéré, selon l’hôpital.
Les responsables de la sécurité qui enquêtent sur les explosions pensent que les assaillants ont posé les bombes après être arrivés des zones palestiniennes de Jérusalem-Est, selon des informations non sourcées du site d’information Ynet et de la Treizième chaîne.
L’une des bombes devait déclencher l’explosion d’une bonbonne de gaz, selon la Treizième chaîne.
La police pense que les assaillants connaissaient bien la zone et l’avaient repérée à l’avance. Les responsables de la sécurité n’ont pas exclu la possibilité que les terroristes n’aient été en possession de cartes d’identité israéliennes, a rapporté la chaîne.
Les enquêteurs pensent que les assaillants sont arrivés dans la zone environ une heure avant que les bombes n’explosent, selon le média.
Un groupe de pirates informatiques iraniens appelé Moses’ Staff a publié sur les réseaux sociaux des images inédites de la première explosion, affirmant avoir piraté les caméras de sécurité de la police.
« Pendant longtemps, nous avons eu le contrôle de toutes vos activités. Étape par étape, moment après moment. Ceci n’est qu’une petite partie de notre contrôle sur vos activités, grâce à l’accès aux caméras de sécurité. Nous avons dit par le passé que nous frapperons à l’endroit et au moment où vous vous y attendrez le moins », a écrit le groupe sur son compte Telegram.
Le même groupe avait revendiqué en juin une cyber-attaque qui avait provoqué le déclenchement de sirènes de roquettes dans certains quartiers de Jérusalem et dans la ville d’Eilat, dans le sud du pays.
Il n’a pas encore été possible de savoir qui utilisait la caméra de sécurité qui a enregistré les images. La police a déclaré que la séquence ne provenait pas de ses caméras de sécurité et qu’elle était en possession de la séquence depuis mercredi.
La municipalité de Jérusalem a également déclaré que la séquence n’avait pas été filmée par une caméra appartenant à la ville.
Auparavant, la municipalité et la police avaient déclaré que les caméras situées sur les lieux des attaques ne fonctionnaient pas à ce moment-là.