L’homme décédé de la COVID était atteint du variant Delta, pas d’Omicron – Soroka
Après plusieurs jours d'augmentation, le nombre de nouveaux cas baisse légèrement ; le nombre de primo-vaccinés affiche une tendance à la hausse
Un homme décédé des suites de la COVID-19 était atteint du variant Delta et il n’était pas infecté par Omicron comme cela avait été affirmé dans un premier temps, a annoncé un hôpital israélien dans la matinée de mercredi.
L’hôpital Soroka de Beer Sheva a fait savoir qu’après révélation des derniers résultats des analyses de laboratoire, il s’est avéré que l’homme décédé lundi dans l’enceinte de l’établissement souffrait du variant Delta du coronavirus.
L’hôpital avait fait savoir, mardi, que l’homme avait attrapé Omicron, et ce décès avait été largement annoncé comme le premier en Israël des suites de cette nouvelle mutation apparue en Afrique du sud.
L’hôpital avait déclaré que l’homme, un sexagénaire, souffrait de « très graves » comorbidités et qu’il s’était éteint lundi, après une hospitalisation de deux semaines.
L’homme se trouvait à l’hôpital pour d’autres problèmes de santé et il avait ensuite été dépisté positif à la COVID-19, avait précisé l’hôpital Soroka.
Le ministère de la Santé a fait savoir, mardi soir, que 170 nouveaux cas du variant Omicron avaient été enregistrés dans le pays, ce qui amène le nombre total de cas causés par la nouvelle mutation à 341. Le ministère a ajouté que le variant Omicron pourrait être à l’origine de 807 autres infections et que des vérifications étaient en cours.
Le nombre total de cas de coronavirus a grimpé ces derniers jours, même s’il baisse légèrement mercredi. Les statistiques du ministère rendues publiques mercredi matin font état de seulement 903 nouveaux cas confirmés mardi contre 1 323 lundi – un chiffre record depuis deux mois – et 1 020 dimanche.
Le taux de positivité a également baissé à 1,1 %, dimanche, contre 1,28 % la veille.
Le nombre de cas graves et d’hospitalisations reste, pour sa part, continuellement bas depuis quelques semaines et le nombre de personnes atteintes de formes graves de la COVID-19 reste en dessous des cent depuis quinze jours.
Mercredi matin, il y avait 8 367 cas actifs de coronavirus au sein de l’État juif et 123 personnes hospitalisées – 80 sont dans un état grave et 38 sont actuellement placées sous respirateur. Quatre malades sont morts la semaine dernière, selon le ministère de la Santé.
Alors que le variant Omicron, ultra-contagieux, continue de se propager, le Premier ministre Naftali Bennett pousse avec force les parents à faire vacciner leurs enfants âgés de 5 à 11 ans, qui ont le droit de se faire immuniser depuis le début du mois. Jusqu’à présent, 12,4 % des enfants de cette catégorie d’âge seulement ont reçu une première dose. Mais mardi,
8 885 Israéliens ont bénéficié d’une première dose, un nombre record depuis presque trois semaines.
En tout, presque 70 % de tous les Israéliens ont reçu une première dose de vaccin au mois, et 45 % ont bénéficié des trois injections.
Mardi soir, les responsables de la santé ont recommandé le lancement d’une campagne d’administration d’une quatrième dose aux personnes âgées de 60 ans et plus, aux individus appartenant à certains groupes à risque et aux personnels médicaux.
Bennett a déclaré aux ministres qu’il était impossible d’éviter une cinquième vague de la pandémie.
« Nous ne pouvons pas empêcher une cinquième vague. Ce n’est tout simplement pas possible », a-t-il dit aux membres du cabinet Corona. « Mais nous pouvons très certainement offrir aux citoyens d’Israël les outils pour se protéger, en particulier d’une forme grave de la maladie, s’ils doivent être infectés ».