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Liberman ne rejoindra pas de coalition réunissant Likud et partis religieux

Le leader de Yisrael Beytenu affirme que son parti a des "principes" et qu'il ne reniera pas sa promesse de campagne de ne pas siéger au gouvernement avec la droite "messianique"

Judah Ari Gross est le correspondant du Times of Israël pour les sujets religieux et les affaires de la Diaspora.

Le chef du parti Yisrael Beytenu, Avigdor Liberman, s'exprime au siège du parti à Modi'in, le soir des élections, le 2 mars 2020. (Crédit ; Sraya Diamant/ Flash90)
Le chef du parti Yisrael Beytenu, Avigdor Liberman, s'exprime au siège du parti à Modi'in, le soir des élections, le 2 mars 2020. (Crédit ; Sraya Diamant/ Flash90)

Le chef du parti Yisrael Beytenu Avigdor Liberman a déclaré que son parti s’en tiendra à sa promesse de campagne et ne rejoindra pas une coalition, dirigée par le Likud, comprenant les partis de la droite religieuse et les partis ultra-orthodoxes.

« Nous sommes un parti de principes », a-t-il affirmé, depuis l’estrade lors de la soirée post-électorale de son parti, à Modiin.

Liberman, dont le parti devrait obtenir 6 à 8 sièges à la Knesset, a précisé que son parti attendait les chiffres définitifs avant de prendre des décisions finales. Le bloc de droite, emmené par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, semble être à un cheveu de la majorité, et devrait réunir 60 sièges, en associant le Likud au bloc de droite.

« Chaque siège compte, donc nous devons attendre les véritables résultats », a déclaré Liberman.

Lors des trois campagnes de l’an dernier, Liberman – dont le parti compte actuellement 8 sièges à la Knesset – s’est farouchement opposé aux partis ultra-orthodoxes et aux partis nationalistes-religieux, qu’il qualifie de « messianiques ».

Le député Oded Forer d’Yisrael Beytenu vu pendant une rencontre du parti à la Knesset, el 31 décembre 2018. (Noam Revkin Fenton/Flash90)

Le numéro deux du parti Yisrael Beytenu, le député Oded Forer, a déclaré que le parti ne se laissera pas avoir par des offres de postes ministériels.

« Ce n’est pas une question de positions, c’est une question de principes », a déclaré Forer au Times of Israël, peu après l’annonce des premiers résultats provisoires.

Forer a ri lorsqu’on lui a demandé si le parti ne préférait pas avoir un contrôle plus direct sur la politique gouvernementale en rejoignant la coalition au pouvoir plutôt qu’en siégeant dans l’opposition.

« Siéger dans un gouvernement qui mène une politique opposée à la vôtre ne signifie pas que vous influencez les choses. Cela signifie que vous êtes un paillasson et nous n’avons pas l’intention d’en être un », a-t-il déclaré.

Lors des deux dernières élections, Liberman était en position de « faiseur de roi », capable de donner ou de refuser à son ancien allié politique Netanyahu une majorité à la Knesset et un autre mandat de Premier ministre.

Il l’a refusé à Netanyahu à deux reprises : la première fois, lors du scrutin d’avril, en exigeant d’importantes concessions de la part des partis ultra-orthodoxes, ce qu’ils ont refusé ; et à nouveau en septembre, en exigeant un gouvernement d’unité entre le Likud et Kakhol lavan.

Son refus de rejoindre le Likud est considéré comme le coup d’envoi des élections de septembre et de mars.

Pendant des années, Liberman, d’origine moldave, a été étroitement lié à Netanyahu, ayant été directeur général du bureau de son Premier ministre en 1996 et 1997. Bien que Liberman ait fondé son propre parti politique en 1997, il a maintenu des relations étroites avec le Likud, allant jusqu’à fusionner avec lui pour les élections de 2013.

Liberman s’est séparé du Likud pour les élections de 2015, et a servi dans l’opposition jusqu’en juin 2016, date à laquelle il a conclu un accord de coalition avec Netanyahu et a été nommé ministre de la Défense.

Pendant son mandat au ministère de la Défense, Liberman s’est publiquement opposé à Netanyahu sur les politiques du gouvernement dans la bande de Gaza, arguant qu’Israël devrait adopter une position beaucoup plus dure contre le groupe terroriste palestinien du Hamas, qui dirige l’enclave. Il a invoqué ces questions comme motifs de sa démission en novembre 2018, à la suite d’une flambée de violence entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.

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