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L’Iran obtient une ligne de crédit de 8 milliards d’euros auprès de Séoul

Les autorités iraniennes espèrent que l'accord va encourager d'autres institutions bancaires asiatiques et européennes à sauter le pas

Hassan Rouhani, le président iranien, pendant un discours télévisé à Téhéran, le 20 mai 2017. (Crédit : Atta Kenare/AFP)
Hassan Rouhani, le président iranien, pendant un discours télévisé à Téhéran, le 20 mai 2017. (Crédit : Atta Kenare/AFP)

L’Iran a obtenu une ligne de crédit de huit milliards d’euros auprès de l’Exim Bank, l’agence officielle de crédit à l’exportation de la Corée du Sud, a annoncé jeudi le président de la Banque centrale iranienne.

« Le plus grand accord depuis l’accord nucléaire [conclu en juillet 2015 avec les grandes puissances, ndlr] a été signé aujourd’hui avec l’Exim Bank de la Corée du Sud pour un montant de huit milliards d’euros », a affirmé Valiollah Seif, dans un communiqué repris par l’agence officielle Irna.

Cette ligne de crédit permettra d’ « activer de nombreux projets de développement et de production » en Iran, a-t-il précisé.

Elle montre la volonté de la communauté internationale d’établir des relations bancaires « à long terme » avec l’Iran, a-t-il ajouté.

Un porte-parole de l’Exim Bank a confirmé à l’AFP l’accord en précisant que trois banques iraniennes avaient signé cet accord et que neuf autres allaient le faire prochainement.

Il a souligné que la ligne de crédit visait à « financer différents projets en Iran […] qui ont été attribués à des compagnies sud-coréennes. »

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, les ministres des Affaires étrangères britannique  Philip Hammond, russe Sergueï Lavrov, allemand Frank-Walter Steinmeier, français Laurent Fabius, chinois Wang Yi, la secrétaire générale de l'UE pour le Service d'action extérieure, Helga Schmid, la haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la Sécurité, Federica Mogherini, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif et l'ambassadeur d'Iran à l'AIEA, Ali Akbar Salehi, pendant les négociations sur le programme nucléaire iranien, à Vienne, en Autriche, le 6 juillet 2015. (Crédit : Joe Klamar/AFP)
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry, les ministres des Affaires étrangères britannique Philip Hammond, russe Sergueï Lavrov, allemand Frank-Walter Steinmeier, français Laurent Fabius, chinois Wang Yi, la secrétaire générale de l’UE pour le Service d’action extérieure, Helga Schmid, la haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la Sécurité, Federica Mogherini, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif et l’ambassadeur d’Iran à l’AIEA, Ali Akbar Salehi, pendant les négociations sur le programme nucléaire iranien, à Vienne, en Autriche, le 6 juillet 2015. (Crédit : Joe Klamar/AFP)

Dans le cadre de l’accord nucléaire conclu en juillet 2015 avec les grandes puissances (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), l’Iran a accepté de réduire ses activités nucléaires pour une durée d’une dizaine d’années, ce qui a permis la levée partielle des sanctions internationale en janvier 2016.

« L’un des problèmes créés par les sanctions internationales était l’arrêt des accords de financement », a expliqué Seif.

Malgré l’entrée en vigueur de l’accord nucléaire en janvier 2016, les grandes banques internationales refusaient jusque-là de travailler avec l’Iran par peur des sanctions ou des mesures punitives américaines.

Le président américain Donald Trump, très hostile à l’accord nucléaire, a encore rendu plus difficile la normalisation des relations bancaires entre l’Iran et les grandes banques internationales.

Les autorités iraniennes espèrent que l’accord annoncé jeudi va encourager d’autres institutions bancaires asiatiques et européennes à sauter le pas.

« J’espère que dans les prochains jours et mois, nous pourrons annoncer d’autres bonnes nouvelles », a ajouté Seif.

Le président iranien Hassan Rouhani répète régulièrement que l’Iran a besoin d’énormes investissements étrangers pour relancer son économie et résorber le chômage qui a atteint 12,7 %.

La Corée du Sud est un partenaire économique et commercial important de l’Iran, mais le pays avait considérablement limité ses relations avec Téhéran à cause des sanctions internationales contre le programme nucléaire du pays.

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