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L’Israélo-russe Aslan Karatsev remporte l’Open de Dubaï, son premier titre

L'athlète, qui joue pour la Russie mais qui a grandi en Israël, continue une saison remarquable après des débuts réussis lors de l'Open d'Australie

Aslan Karatsev après sa victoire face au Bulgare Grigor Dimitrov en quarts-de-finale du championnat de tennis de l'Open d'Australie à Melbourne, le 16 février 2021. (Crédit :  AP Photo/Hamish Blair)
Aslan Karatsev après sa victoire face au Bulgare Grigor Dimitrov en quarts-de-finale du championnat de tennis de l'Open d'Australie à Melbourne, le 16 février 2021. (Crédit : AP Photo/Hamish Blair)

Le ressortissant israélo-russe Aslan Karatsev a continué sa remarquable saison en gagnant son premier titre en tournoi ATP dans la journée de samedi, l’emportant face à Lloyd Harris lors de la finale à Dubaï.

Le jeune homme de 27 ans a battu le Sud-africain Harris 6-3, 6-2 en une heure et quart.

Karatsev, 42e joueur mondial, était bénéficiaire d’une invitation. Il succède au palmarès au Serbe Novak Djokovic.

Lloyd Harris, 81e joueur mondial à 24 ans, était lui issu des qualifications. Il disputait à Dubaï la deuxième finale de sa carrière, après celle perdue à Adelaïde en 2020.

« On ne sait jamais quand le succès arrive », a expliqué Karatsev, qui a été le premier joueur invité à gagner le titre du Dubaï depuis Thomas Muster en 1997. « J’ai fait un bon travail avec mon équipe, avec mon entraîneur et ce bon travail se reflète aujourd’hui », a-t-il continué.

C’était sa première finale ATP en single après avoir gagné un match pour la toute première fois lors du tournoi en double à Doha, aux côtés de son compatriote russe Andrey Rublev.

Karatsev joue pour la Russie mais il a grandi et il a appris le tennis en Israël et il parle couramment l’hébreu. Il avait quitté l’État juif quand il était jeune et, ces derniers jours, les responsables de l’Association du tennis israélien ont semblé se mordre les doigts de ne pas avoir su identifier et nourrir son talent.

Interviewé le mois dernier lors de l’Open d’Australie, Karatsev avait été interrogé sur son enfance et notamment sur ses origines juives et ses années passées en Israël.

« Votre famille est une famille de Juifs russes ? », lui avait-il été demandé. « Oui », avait-il répondu, « mon grand-père du côté maternel, oui ».

Karatsev était né à Vladikavkaz, en Russie, mais « j’ai déménagé en Israël quand j’avais trois ans en compagnie de ma famille et là, j’ai commencé à jouer au tennis, à Tel Aviv-Jaffa », a-t-il déclaré mardi. « J’ai grandi là-bas, j’ai joué au tennis jusqu’à mes douze ans puis je me suis réinstallé en Russie avec mon père. Je vivais à Rostov… J’ai joué au tennis là-bas jusqu’à l’âge de 18 ans, puis j’ai joué à Moscou. »

Il s’est ensuite installé à Halle, en Allemagne, puis à Barcelone, et il s’est entraîné avec son entraîneur Yahor Yatsyk à Minsk au cours de ces trois dernières années.

Aslan Karatsev lors d’un match contre Novak Djokovicat lors de l’Open d’Australie à Melbourne, le 18 février 2021. (Crédit : Peter Haskin / Australian Jewish News)

Jeune joueur enthousiaste, il avait rencontré en Israël Amir Weintraub, qui devait devenir un éminent joueur de tennis professionnel, et il avait disputé un match contre lui, selon le site israélien One sports. Même s’il présentait un potentiel évident, une situation financière difficile l’avait empêché de développer son talent naturel au sein de l’État juif, selon le site, et il était finalement reparti en Russie aux côtés de son père.

Sa mère et sa sœur étaient, pour leur part, restées en Israël.

Ces dernières années, Karatsev avait participé à des tournois dans toute l’Europe – mais sans grand succès jusqu’à présent. Lorsque les compétitions avaient repris, à la fin du mois d’août dernier, après une pause de cinq mois entraînée par la pandémie de la COVID-19, il avait remporté 18 de ses derniers matchs d’ATP et deux trophées.

Il y a environ un an, il était revenu au sein de l’État juif pour régler des affaires personnelles, selon le site d’information One. Cela avait été l’occasion pour Karatsev, qui a toujours un passeport israélien, de montrer qu’en plus de son talent de joueur, il parle encore aujourd’hui couramment l’hébreu.

Au mois de septembre, Weintraub était entré en contact avec celui qui devait prendre alors la tête de l’Association israélienne de tennis, Avi Peretz, pour évoquer Karatsev et, ensemble, ils avaient tenté de convaincre ce dernier de jouer sous les couleurs israéliennes. Toutefois, Karatsev s’était déjà engagé dans la coupe Davis en tant que joueur russe.

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