113 membres du Congrès US désavouent l’appel à un cessez-le-feu jugé « prématuré »
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Un groupe bipartite de 113 législateurs de la Chambre des représentants des États-Unis a adressé une lettre au président américain Joe Biden pour désavouer l’appel de certains progressistes à la « désescalade », dans le contexte de la guerre avec Gaza, et lui demander de durcir les sanctions contre l’Iran en raison du soutien qu’il apporte au Hamas.
« Une désescalade prématurée serait une victoire pour les terroristes, de nature à leur permettre de continuer à menacer les civils israéliens de futures attaques », indique la lettre signée par 63 démocrates et 50 républicains.
« Nous demandons à l’Administration de faire le nécessaire pour priver le Hamas des sources de financement iraniennes. Cela passe par la mise en oeuvre maximale de tout l’éventail des sanctions américaines et la prise de toute mesure jugée nécessaire pour mettre fin au commerce de pétrole entre l’Iran et la Chine, qui génère actuellement 150 millions de dollars de revenus par jour.
« Le 18 octobre, les sanctions de l’ONU prises contre les missiles balistiques au terme du Plan d’action global commun (JCPOA) vont expirer. Il est inadmissible que cela se produise. Nous demandons instamment à votre Administration de travailler avec nos alliés européens de façon à mettre immédiatement en œuvre des sanctions contre l’Iran dans le cadre du Conseil de sécurité de l’ONU », ont déclaré les législateurs.
Les représentants ont par ailleurs demandé à Biden de faire pression sur le Qatar et la Turquie pour qu’ils cessent de soutenir le Hamas et expulsent les dirigeants du groupe terroriste qui se trouvent sur leur territoire.