Un groupe de victimes du terrorisme va faire appel contre l’accord de libération d’otages
Jeremy Sharon est le correspondant du Times of Israel chargé des affaires juridiques et des implantations.
L’Association des victimes du terrorisme Almagor déclare qu’elle déposera aujourd’hui à midi une requête auprès de la Haute Cour de justice contre l’accord conclu par le gouvernement pour obtenir le retour de 50 otages détenus par le Hamas à Gaza.
Dans une lettre adressée au ministre de la Justice Yariv Levin, le fondateur d’Almagor, Meir Indoor, et le Dr Aryeh Bachrach, membre du conseil d’administration, écrivent que l’organisation estime que « les mêmes mines et surprises contenues dans l’accord ont été présentes dans presque tous les autres accords sur les otages dans le passé ».
Almagor demande à voir la liste des prisonniers qu’Israël envisage de libérer dans le cadre de l’accord, liste que le ministère de la Justice vient de publier sur son site Internet.
L’organisation demande également à prendre connaissance tous les détails des engagements pris par Israël envers le Hamas concernant les restrictions au combat pendant la période de cessez-le-feu, y compris la cessation de la collecte de renseignements, « ainsi que la livraison de carburant et d’autres fournitures qui pourraient aider le Hamas à mener des opérations de terrorisme contre les résidents d’Israël ».
En outre, ils demandent à Levin de divulguer « les engagements généraux pris par Israël envers le Hamas, qui ont été donnés directement ou par l’intermédiaire d’une tierce partie ».
La Haute Cour entendra toute pétition déposée au cours de la journée mais les rejettera probablement, comme elle l’a fait pour les pétitions contre l’accord Shalit en 2011.