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L’ONU appelle l’Iran à libérer 3 femmes ayant manifesté contre le voile

Elles ont été condamnées pour "actes contre la sécurité nationale, propagande contre l'Etat" et "soutien à la corruption [morale] et à la prostitution"

Femmes en hijab. Illustration. (Crédit : Beth Rankin (BohPhoto)/CC BY 2.0/WikiCommons)
Femmes en hijab. Illustration. (Crédit : Beth Rankin (BohPhoto)/CC BY 2.0/WikiCommons)

Des experts de l’ONU en droits humains ont appelé vendredi l’Iran à libérer trois femmes ayant manifesté contre le port du voile, alors que les arrestations de militantes « se seraient multipliées ces dernières semaines ».

Dans un communiqué, cinq Rapporteurs spéciaux de l’ONU et le président du Groupe de travail des Nations unies sur la question de la discrimination contre les femmes ont condamné les « longues peines de prison » infligées à trois Iraniennes « détenues arbitrairement pour avoir protesté publiquement contre le port obligatoire du voile ».

Selon ces experts, Mojgan Keshavarz a été condamnée à 23 ans et six mois de prison, tandis que Mme Yasaman Aryani et Mme Monireh Arabshahi ont été condamnées chacune à 16 ans de prison.

Les trois ont été condamnés pour « rassemblement et collusion dans des actes contre la sécurité nationale, propagande contre l’Etat » et « encouragement et soutien à la corruption [morale] et à la prostitution », selon les experts indépendants de l’ONU. Mme Keshavarz a également été condamnée pour avoir commis une « insulte au sacré ».

Ces accusations ont été portées après qu’une vidéo en ligne ait montré les trois femmes distribuant des fleurs dans le métro de Téhéran le 8 mars, Journée internationale de la femme.

« Nous appelons les autorités iraniennes à annuler ces condamnations », ont-ils indiqué dans le communiqué.

« Nous sommes alarmés par le fait que les arrestations et les longues peines infligées à ces femmes soient directement liées à l’exercice pacifique de leurs droits à la liberté d’expression et de réunion dans leur quête de l’égalité des genres en Iran », ont-ils ajouté.

Les trois femmes ont été détenues en avril, puis ont « disparu de force » pendant 9 à 14 jours. Elles n’ont pas eu accès à un avocat pendant la phase initiale de l’enquête et « leurs représentants légaux n’auraient pas non plus eu le droit de les représenter à leur procès », ont déploré les experts.

Selon des informations dont disposent les experts de l’ONU, depuis janvier 2018, au moins 32 personnes ont été arrêtées et au moins 10 autres ont été emprisonnées pour avoir protesté contre le port obligatoire du hijab.

« Les arrestations de militantes des droits des femmes se seraient multipliées ces dernières semaines », ont-ils également pointé.

Le code vestimentaire entré en vigueur en Iran après la Révolution islamique de 1979 impose aux femmes de sortir tête voilée et le corps couvert d’un vêtement ample.

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