Macron adresse un message de soutien à la famille de l’otage Ohad Yahalomi

« La Nation se tient à (vos) côtés » : Emmanuel Macron a adressé mercredi un message de soutien à la famille de l’otage franco-israélien Ohad Yahalomi alors que le Hamas s’apprête à restituer quatre corps d’Israéliens enlevés le 7 octobre 2023 et morts à Gaza.

« De tout cœur avec la famille et les proches de notre compatriote Ohad Yahalomi », écrit le chef de l’Etat sur le réseau social X.

« En ces heures suspendues de douleur et d’angoisse, la Nation se tient à leurs côtés », a-t-il ajouté alors que l’inquiétude est grande sur le sort de Ohad Yahalomi.

Le Hamas va rendre dans la nuit de mercredi à jeudi quatre corps d’otages et a affirmé qu’Israël libérerait en contrepartie plus de 600 détenus palestiniens, dans le dernier échange prévu par la première phase du fragile cessez-le-feu.

Ohad Yahalomi, qui a eu 50 ans en captivité, est le dernier otage franco-israélien encore entre les mains du groupe terroriste islamiste.

Il a été enlevé dans sa maison du kibboutz Nir Oz. Son fils Eitan (12 ans), libéré le 27 novembre 2023 lors de la première trêve, avait été enlevé séparément.

Ohad Yahalomi avait été annoncé mort en janvier 2024 dans une vidéo diffusée par un groupe allié du Hamas, une information qui n’a jamais été confirmée depuis par l’armée israélienne.

Huit otages ayant la nationalité française avaient été enlevés le 7 octobre 2023.

Deux d’entre eux sont morts et cinq ont été libérés, dont Ofer Kalderon, dernier en date le 1er février.

L’attaque du Hamas a entraîné la mort de plus de 1 200 personnes du côté israélien, en majorité des civils. Au total, 251 personnes avaient été enlevées.

Israël a réagi à cette attaque en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.

Le ministère de la santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, affirme que plus de 46 000 personnes ont été tuées ou sont présumées mortes dans les combats jusqu’à présent. Ce bilan, qui ne peut être vérifié et qui ne fait pas la distinction entre terroristes et civils, inclut les quelque 20 000 terroristes qu’Israël affirme avoir tués au combat et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.