Maya Haïm, 22 ans : Elle avait pris des billets pour aller en Amérique du Sud

Maya Haïm, 22 ans et originaire de Petah Tikva, a été assassinée par des terroristes du Hamas lors de la rave Supernova, le 7 octobre dernier.

Elle laisse dans la peine ses parents, Oshri et Graza. Sa famille a choisi de la faire inhumer à l’étranger.

Elle a été tuée en même temps que son amie et collègue Karina Pritika. Elles travaillaient toutes deux au restaurant Mena, à Tel Aviv, et avaient économisé pour se rendre ensemble en Amérique du Sud, en novembre, pour plusieurs mois. Elles auraient dû partir quelques semaines plus tard.

Son patron, Omri Kauftheil, a écrit dans Israel Hayom que Maya « était très mûre et avait une vision exigeante de la vie, un incroyable sourire et un fabuleux talent pour rendre service… Nous avons le cœur brisé, et pour le restant de nos jours, nous ferons en sorte de lui rendre hommage. »

Sa grande amie Sean Bar Shlomo a écrit sur les réseaux sociaux que Maya était « ma meilleure amie, mon âme sœur, ma deuxième sœur ».

« Ensemble, nous rêvions, de fonder une famille, de découvrir le monde et de vivre notre vie. A un moment donné, ce rêve s’est brisé », a-t-elle écrit.

« Ma Maya, mon bel ange, tellement pur – je dirai au monde entier la merveilleuse amie que tu étais, je parlerai de ton grand cœur, de ton amour. Je sais que tu es là, quelque part, que tu donnes le sourire à tout le monde autour de toi et que tu es heureuse parce que je n’ai jamais quelqu’un de plus heureux que toi. »

Sa tante, Salyit Hershkovich, a écrit sur Facebook que même si elle a été inhumée « très loin, notre Maya bien-aimée sera à jamais dans nos cœurs, dans notre peau, et proche, si proche, de notre âme. De même que, chaque jour, le soleil se lève à nouveau, tu seras avec nous chaque jour, et ton sourire, merveilleux et contagieux, comme ta joie de vivre seront notre lumière en ces journées sombres et tristes. »

Sa cousine, Mor Haïm, a dit de Maya qu’elle était « une enfant magique, heureuse, joyeuse et toujours gentille », disant qu’elle s’était fait le même tatouage qu’elle, à savoir « un piment rouge sur le bras, au même endroit que toi, lorsque tu t’étais fait tatouer il y a de cela quelques mois – à partir de maintenant, tu es avec moi non seulement par le cœur et les pensées, mais aussi dans mon corps. Je t’aime et je garderai toujours le souvenir de ton sourire fascinant et de ton regard bienveillant. »

Sur sa tombe, sa mère, Graza, a dit d’elle qu’elle avait été « notre rayon de soleil, qui brillait sur nous chaque jour, le sens de nos vies ».

« Je suis fière de t’avoir eue pour fille. Je te suis reconnaissante de m’avoir donné l’occasion d’être ta mère. Tu as été le plus beau cadeau d’entre tous ». « Tu as été parfaite en tout point de vue… Une jeune femme belle et intelligente qui cherchait sa voie. Tu avais un très grand cœur, toujours prêt à aider ceux qui en avaient besoin. »

« Tu savais vivre chaque instant », a ajouté sa mère. « Tu as profité de la vie au maximum, comme si tu savais qu’elle serait courte. »