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Médias d’Etat syriens: Israël a tiré un missile sur Qouneitra causant des dégâts

Pas de blessés lors du prétendu raid de Tsahal, après le mouvement de membres du Hezbollah dans la région ; la veille, Israël annonçait l'extension de ses opérations en Irak

Illustration : Une photo prise le 26 juillet 2018, près du kibboutz Ein Zivan, sur le plateau du Golan israélien, montre de la fumée s'élevant de l'autre côté de la frontière syrienne à la suite des attaques aériennes menées dans la province de Qouneitra, au sud du pays par le gouvernement syrien, lors d'une offensive. (AFP Photo/Jack Guez)
Illustration : Une photo prise le 26 juillet 2018, près du kibboutz Ein Zivan, sur le plateau du Golan israélien, montre de la fumée s'élevant de l'autre côté de la frontière syrienne à la suite des attaques aériennes menées dans la province de Qouneitra, au sud du pays par le gouvernement syrien, lors d'une offensive. (AFP Photo/Jack Guez)

Les médias officiels syriens ont déclaré jeudi qu’Israël avait tiré un missile sur la région de Qouneitra lors d’un rare raid de jour, causant des dégâts mais pas de blessés.

L’armée israélienne n’a fait aucun commentaire sur le prétendu raid sur le plateau du Golan syrien, qui a été rapporté par l’agence de presse syrienne SANA.

Le réseau Al Arabiya a déclaré que la frappe israélienne présumée de missiles en Syrie faisait suite à des mouvements des membres du groupe terroriste du Hezbollah dans la région.

Le réseau Al Arabiya a déclaré que la frappe israélienne présumée de missiles en Syrie faisait suite à des déplacements de membres du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah dans cette région.

La chaîne Al Arabiya a déclaré que la frappe israélienne présumée avait fait suite aux déplacements du Hezbollah dans la région.

Selon des informations en hébreu, des habitants du plateau du Golan ont entendu des explosions.

Israël mène fréquemment des frappes sur le territoire syrien, ciblant des cargaisons de missiles iraniens destinés au groupe terroriste libanais du Hezbollah pour être utilisés contre l’État juif.

Selon un rapport publié mardi, Israël a étendu ses opérations contre les cibles iraniennes à l’Irak, où les avions des forces aériennes ont frappé à deux reprises en dix jours. Asharq Al-Awsat, un journal de langue arabe publié à Londres, a cité des sources diplomatiques occidentales qui affirment qu’un avion israélien F-35 était à l’origine d’une frappe lancée le 19 juillet contre un dépôt de roquettes dans une base de la milice chiite au nord de Bagdad.

Tsahal n’a pas commenté le rapport.

La chaîne saoudienne al-Arabiya a rapporté à l’époque que des membres du Corps des gardiens de la révolution et du Hezbollah avaient été tués dans cette attaque. Elle a déclaré que la base avait reçu des missiles balistiques iraniens peu de temps avant l’attaque, qui avaient été cachés à l’intérieur de camions. L’armée irakienne a déclaré à l’époque qu’un combattant avait été tué et deux Iraniens blessés, affirmant que la frappe avait été menée par un drone sans pilote. Les États-Unis ont nié toute implication.

Dans cette photo du 1er juillet 2016, des membres du groupe paramilitaire soutenu par l’Iran Asaib Ahl al-Haq participent à la marche de la Journée mondiale d’Al-Quds à Baghdad, en Irak.
(AP Photo/Hadi Mizban, File)

Le quotidien Asharq Al-Awsat a également déclaré qu’Israël était à l’origine d’une autre frappe en Irak menée dimanche au camp Ashraf, l’ancien quartier général des moudjahidin du peuple en exil d’Iran, situé à 40 kilomètres au nord-est de Bagdad et à 80 kilomètres de la frontière iranienne.

Cette attaque visait des conseillers iraniens et une cargaison de missiles balistiques, selon des sources citées dans le rapport.

Le rapport faisait également état d’une frappe en Syrie la semaine dernière imputée à Israël, au cours de laquelle neuf personnes ont été tuées, dont six Iraniens luttant pour le régime syrien, affirmant qu’elle visait à empêcher l’Iran de prendre le contrôle d’une colline stratégique dans la province de Daraa, dans le sud du pays.

Les missiles israéliens ont pris pour cible « des positions militaires et des services de renseignement appartenant à l’Iran et aux milices [pro-iraniennes] » dans les provinces méridionales de Daraa et Qouneitra tôt mercredi, a déclaré l’Observatoire syrien des droits de l’homme à l’époque. Les trois autres tués dans l’attaque étaient des combattants syriens pro-régime, a-t-il ajouté.

Des explosions observées à proximité de Damas le 1er juillet 2019, lors d’une frappe imputée à Israël. (Capture d’écran/Twitter)

Israël a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie depuis le début du conflit en 2011, ciblant les forces iraniennes et du Hezbollah dans le pays, ainsi que celles fidèles au régime d’Assad, dans le cadre d’une politique déclarée visant à empêcher les transferts d’armes au Hezbollah au Liban et le retranchement des forces militaires iraniennes en face de la frontière nord israélienne.

Israël ne commente généralement pas les rapports spécifiques de frappes, mais insiste sur le fait qu’il a le droit de se défendre en ciblant les positions qui sont tenues par l’Iran et le Hezbollah.

Le ministre de la Coopération régionale, Tzahi Hanegbi, s’est vanté la semaine dernière qu’Israël est le seul pays au monde qui a « tué des Iraniens ».

Dans un discours prononcé devant l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre dernier, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a averti qu’“Israël fera tout ce qui est en son pouvoir pour se défendre contre l’agression de l’Iran. Nous continuerons à agir contre vous en Syrie. Nous agirons contre vous au Liban. Nous agirons contre vous en Irak. Nous agirons contre vous quand et où nous devons agir pour défendre notre État et défendre notre peuple ». Un extrait de ce discours a été utilisé dans un récent clip de campagne électorale du Likud.

L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.

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