Meir et Liz Elharar, 58 et 45 ans : le couple est mort en protégeant leur enfant de 7 ans
Ils ont été assassinés par des terroristes du Hamas à leur domicile, dans le kibboutz Holit, le 7 octobre 2023
Meir Elharar, 58 ans, et sa femme Liz Halfon Elharar, 45 ans, ont été assassinés par des terroristes du Hamas dans leur maison du kibboutz Holit le 7 octobre dernier.
Le couple a été tué par les terroristes qui ont fait irruption chez eux. Leur fille âgée de 7 ans, Adi, cachée dans un placard, a été secourue quelques heures plus tard.
Selon sa sœur, Liz a réussi, alors qu’elle était mortellement blessée, à faire entrer Adi dans le placard et appeler à l’aide. Lorsqu’un voisin est venu chercher Adi, il a dû éloigner le corps sans vie de Liz, qui s’était vidée de son sang devant le placard.
Meir a été inhumé le 15 octobre à Beer Sheva et Liz, le 16 octobre, à Kiryat Gat.
Meir laisse également dans la peine un fils issu d’un premier mariage, Doron, sa mère Chana, son frère Meir et sa sœur Sima. Son autre frère, le sergent Doron Elharar, est mort durant son service militaire en 1990, à l’âge de 22 ans.
Liz laisse dans la peine ses parents Yaffa et Daniel, ses sœurs Lital, Orly et Karin et son frère Miro.
Sa sœur Lital a déclaré au Daily Mail que Liz « était une mère dévouée. Elle faisait passer tout le monde avant elle… Je veillerai pour Liz à ce que sa fille Adi grandisse, soit heureuse et ait une vie bien remplie. »
Son autre sœur, Karin, a écrit sur les réseaux sociaux qu’elle était « une personne très pure. Tu pensais toujours aux autres, pas à toi. Tu prenais soin de tout le monde mais pas de toi. Les gens disaient de toi que tu étais un ‘rayon de soleil’ », a-t-elle écrit.
« Je t’aime tellement, nous t’aimons tous, tout le monde t’aimait. Nous prendrons soin de votre merveilleuse fille… qui est un héroïne, grâce à toi Lizi, grâce à toi. Tu as été une mère incroyable pour ta fille et tu l’as élevée parfaitement. »
La mère de Meir, Chana, a écrit sur Facebook : « Mon fils, l’amour de mon cœur et de mon âme, a été assassiné avec sa femme. Ils laissent deux orphelins, des frères et sœurs dont le cœur est à jamais brisé, des tantes, des oncles et des amis éplorés. Ce jour m’a brisé le cœur – le jour où je suis devenue une mère qui a perdu deux de ses fils – Doron, mort en soldat il y a de cela 34 ans à Sayeret Matkal, et Meir, assassiné au kibboutz Holit. »
Le cousin de Meir, qui se prénomme lui aussi Meir, a fait l’éloge du couple sur Facebook au lendemain de leur mort.
« Mon bien-aimé Meir, tu as été comme un grand frère pour moi à plus d’une occasion et tu m’as retenu plus d’une fois de faire des bêtises quand j’étais enfant. Tu veillais sur moi et cela m’agaçait à l’époque », a-t-il écrit, rappelant que le couple l’avait accueilli quand il étudiait dans le sud.
Et « nous avons partagé le bon et le moins bon, nous avons connu plein de moments heureux. Nous nous sommes toujours aimés inconditionnellement. »
« A chaque fois que je parlais avec vous, Lizi et Meir, cela prenait des heures. On ne voulait pas que cela finisse. Il y a peu de temps, on s’était promis de se voir plus souvent ». « Ma bien-aimée Lizi, je veux que tu saches qu’Adi a fait exactement ce que tu lui as dit de faire, qu’elle t’a obéi et que tu lui as sauvé la vie. »
« Meir et Lizi, votre amour pour le pays et ses chansons sera peut-être difficile à comprendre par certains. Merci d’avoir été parmi nous, c’est tellement triste que vous soyez partis si jeunes. Nous nous souviendrons toujours de vous et de ce que vous nous avez apporté. »