Israël en guerre - Jour 466

Rechercher

Meta met fin à son programme de fact-checking aux Etats-Unis

Cette décision représente un recul majeur de la politique de modération des contenus publiés sur les réseaux sociaux

Le logo Meta sur un panneau au siège de la compagnie à Menlo Park, en Californie, le 9 novembre 2022. (Crédit : Godofredo A. Vásquez/AP)
Le logo Meta sur un panneau au siège de la compagnie à Menlo Park, en Californie, le 9 novembre 2022. (Crédit : Godofredo A. Vásquez/AP)

Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) va mettre fin à son programme de fact-checking aux Etats-Unis, un recul majeur de sa politique de modération des contenus, a annoncé mardi son fondateur et patron Mark Zuckerberg.

« Nous allons nous débarrasser des fact-checkers et les remplacer par des notes de la communauté, similaires à X (anciennement Twitter), en commençant par les Etats-Unis », a déclaré Mark Zuckerberg dans un message sur les réseaux sociaux.

Selon M. Zuckerberg, « les vérificateurs ont été trop orientés politiquement et ont plus participé à réduire la confiance qu’ils ne l’ont améliorée, en particulier aux Etats-Unis ».

L’annonce de Meta intervient alors que les républicains ainsi que le propriétaire du réseau social concurrent X, Elon Musk, se sont plaints à de multiples reprises des programmes de fact-checking, qu’ils assimilaient à de la censure.

« Les récentes élections semblent être un point de bascule culturel donnant, de nouveau, la priorité à la liberté d’expression », a estimé le patron de Meta.

Dans le même temps, le groupe devrait revoir et « simplifier » ses règles concernant les contenus sur l’ensemble de ses plateformes et « mettre fin à un certain nombre de limites concernant des sujets, tels que l’immigration et le genre, qui ne sont plus dans les discours dominants ».

Mark Zuckerberg, PDG de Meta, le 31 janvier 2024, et l’ancien président américain et candidat républicain à la présidence Donald Trump le 17 septembre 2024. (Crédit : Andrew Caballero-Reynolds ; Jeff Kowalsky/AFP)

L’annonce intervient alors que M. Zuckerberg a multiplié les gestes en direction du président élu Donald Trump, notamment via un don d’un million de dollars pour le fonds finançant les cérémonies d’inauguration du mandat, prévues le 20 janvier.

Le candidat républicain s’était montré particulièrement critique à l’encontre de Meta et de son patron ces dernières années, accusant l’entreprise de parti pris et de soutenir les discours progressistes.

Donald Trump avait été suspendu de Facebook après l’attaque du Capitole, le 6 janvier 2021, mais son compte avait été réactivé début 2023.

Plus de contenus politiques

Mark Zuckerberg a dîné en novembre avec M. Trump à la résidence de Mar-a-Lago (Floride) de ce dernier, dans un geste vu comme une volonté d’apaiser les relations avec le futur président américain.

Autre geste à destination des conservateurs, Meta a désigné un fidèle de M. Trump, Joel Kaplan, à la tête de ses affaires publiques, remplaçant l’ancien Premier ministre britannique adjoint, Nick Clegg, démissionnaire.

« Trop de contenus sans danger ont été censurés, trop de personnes ont été enfermées injustement dans ‘la prison de Facebook' », a déclaré M. Kaplan dans un communiqué, insistant sur le fait que l’approche actuelle était allée « trop loin ».

Autre geste d’apaisement, la désignation du responsable de l’Ultimate Fighting Championship (UFC), Dana White, également proche de Donald Trump, au conseil d’administration de Meta.

Parmi les évolutions à venir, Meta devrait déplacer ses équipe « confiance et sécurité » de la Californie, généralement plus progressiste, vers le Texas, Etat plus conservateur.

« Cela nous aidera à renforcer la confiance nécessaire pour faire le travail en ayant moins d’inquiétude quant aux partis pris présents parmi nos équipes », a justifié M. Zuckerberg.

Un mouvement qui va également avec la volonté de revenir sur sa décision, en 2021, de réduire les contenus politiques sur ses plateformes.

L’entreprise souhaite désormais adopter une approche plus personnalisée, donnant aux utilisateurs un plus grand contrôle sur la quantité de contenus politiques qu’ils souhaitent voir sur Facebook, Instagram ou Threads.

L’AFP participe dans plus de 26 langues à un programme de fact-checking développé par Facebook, qui rémunère plus de 80 médias à travers le monde pour utiliser leurs « fact-checks » sur sa plateforme, sur WhatsApp et sur Instagram.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.