Israël en guerre - Jour 432

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Neuf Israéliens secourus d’une zone de combat en Éthiopie

Le ministère des Affaires étrangères a indiqué que ses responsables dans les pays africains et à l'ONU avaient participé à l'opération dans la région du Tigré

Stuart Winer est journaliste au Times of Israël

Capture d'écran d'une vidéo non datée publiée par l'agence de presse éthiopienne, le 16 novembre 2020, montrant des militaires éthiopiens assis sur un véhicule blindé de transport de troupes à côté d'un drapeau national, sur une route dans une zone proche de la frontière des régions du Tigré et d'Amhara en Éthiopie. (Crédit : Agence de presse éthiopienne via AP)
Capture d'écran d'une vidéo non datée publiée par l'agence de presse éthiopienne, le 16 novembre 2020, montrant des militaires éthiopiens assis sur un véhicule blindé de transport de troupes à côté d'un drapeau national, sur une route dans une zone proche de la frontière des régions du Tigré et d'Amhara en Éthiopie. (Crédit : Agence de presse éthiopienne via AP)

Neuf Israéliens qui étaient retranchés dans le nord de l’Éthiopie qui s’est transformé en zone de guerre ont été évacués en toute sécurité, a déclaré le ministère des Affaires étrangères mardi.

« Les Israéliens ont été sauvés de la zone de guerre au Tigré lors d’une opération de sauvetage complexe menée par le ministère des Affaires étrangères en coopération avec le gouvernement éthiopien et l’armée locale, les Nations unies et les organisations d’aide internationale dans la région », a précisé le ministère.

Cinq d’entre eux sont des employés des sociétés Netafim et Baran, qui travaillaient sur des projets d’irrigation, et ont été secourus par l’armée éthiopienne. Les quatre autres sont des bénévoles de l’ONG humanitaire Collective Aid et ont été secourus par un convoi de l’ONU.

Le ministre israélien des Affaires étrangères Gabi Ashkenazi s’est entretenu avec son homologue éthiopien vendredi et lui a demandé de s’assurer que les Israéliens soient extraits des zones de combat et pris en charge.

Le ministère a précisé qu’il était en contact constant avec leurs familles tout au long de l’opération. Il n’a pas précisé si les intéressés avaient l’intention de revenir dans l’État hébreu.

Sur cette photo prise le 1er août 2019, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed donne une conférence de presse au bureau du Premier ministre dans la capitale, Addis-Abeba. (MICHAEL TEWELDE / AFP)

Les combats entre le gouvernement du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed et le Front populaire de libération du Tigré [FPLT] du nord-ouest du pays ont fait leur première victime au sein de la communauté juive de Gondar le 12 novembre dernier – Girmew Gete, 36 ans.

Il a été tué dans la zone frontalière entre le Tigré et Amhara, qui est contestée par les deux régions voisines.

Gete, qui attendait avec sa famille pour immigrer en Israël depuis 24 ans, laisse derrière lui sa compagne et leur fille de 4 ans.

Suite à cette tragédie, les appels au rapatriement du restant de la communauté juive éthiopienne se sont multipliés.

Une photo non datée de Germew Gete en uniforme de l’armée. (Autorisation de Markachew Woldie)

Au moins 14 000 personnes ayant des racines juives attendent de venir en Israël, la grande majorité ayant quitté leurs villages il y a des années pour tenter de survivre près des centres communautaires juifs de Gondar et d’Addis-Abeba.

Le Premier ministre éthiopien a annoncé que l’opération militaire « finale et cruciale » serait lancée dans les jours à venir contre le gouvernement de la région dissidente du Tigré.

Le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré sur les réseaux sociaux qu’il avait donné une date butoir de trois jours aux dirigeants de la région du Tigré et aux forces spéciale, et qu’elle « arrivait aujourd’hui à expiration ».

« Nous marchons vers Mekele pour capturer ces éléments criminels », a ajouté le ministre éthiopien en charge de la démocratisation, Zadig Abraha, dans un entretien téléphonique avec The Associated Press. « Ce sera une opération très brève. Mekele sera l’étape finale », a-t-il dit.

Abiy, lauréat du prix Nobel de la paix l’an dernier, continue de rejeter les appels internationaux au dialogue et à la désescalade dans le conflit qui dure depuis deux semaines dans la Corne de l’Afrique et qui s’est étendu à l’Érythrée voisine et a envoyé plus de 27 000 réfugiés éthiopiens au Soudan.

Des voisins africains alarmés, dont l’Ouganda et le Kenya, appellent à une résolution pacifique, mais le gouvernement d’Abiy considère le gouvernement régional du Tigré comme illégal après qu’il a défié la tenue d’une élection locale en septembre. Le gouvernement régional du Tigré s’oppose au report des élections nationales à l’année prochaine en raison de la pandémie COVID-19 et considère que le gouvernement fédéral d’Abiy est illégal, affirmant que son mandat a expiré.

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