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Peretz consent à faire de Shaked la n°1 de la liste de la droite à la Knesset

En laissant à la dirigeante de Hayamin HaHadash la tête de la liste d'union, le chef de l'Union des partis de droite supprime l'obstacle à un accord. L'extrême-droite fusionne

Le leader de l'Union des partis de droite  Rafi Peretz, à gauche, et la responsable de HaYamin HaHadash  Ayelet Shaked. (Crédit : Flash 90)
Le leader de l'Union des partis de droite Rafi Peretz, à gauche, et la responsable de HaYamin HaHadash Ayelet Shaked. (Crédit : Flash 90)

Rafi Peretz, leader de l’Union des partis de droite, a annoncé dimanche qu’il avait accepté de donner à la dirigeante de HaYamin HaHadash Ayelet Shaked la première place sur la liste électorale conjointe mise en place en vue des élections du 17 septembre.

Dans un tweet, Peretz a dit qu’il avait conclu cet accord avec Shaked au nom de « l’unité nationale, de la nécessité d’un gouvernement de droite et du sionisme religieux ».

« L’unité est le but partagé par chacun d’entre nous », a-t-il dit.

Cette annonce est survenue en amont de la réunion organisée à Jérusalem avec Shaked et le numéro deux de HaYamin HaHadash, Naftali Bennett, qui visait à définir les détails d’une fusion possible.

Dans un communiqué, Shaked avait fait part de son espoir de voir un accord conclu dès dimanche soir.

« J’espère qu’on pourra terminer ce travail ce soir et qu’une fumée blanche s’échappera, de manière à ce que nous puissions tous avancer vers la seconde étape : Tenter de ramener tous les partis de droite dans le giron de la droite unie », avait indiqué l’ex-ministre de la Justice.

Selon des articles parus dans les médias en hébreu, Peretz devait demander à ce que l’alliance s’engage à recommander le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour un quatrième mandat consécutif comme Premier ministre.

Netanyahu avait vivement demandé à Peretz de soumettre cette exigence comme condition préalable à la fusion, ont fait savoir des informations.

L’annonce de Peretz survient trois jours avant la date-limite d’enregistrement des listes des candidats pour le prochain scrutin.

HaYamin HaHadash avait prôné une alliance avec l’Union des partis de droite et d’autres en amont des élections, cherchant à empêcher une division de votes – et éventuellement leur gaspillage – parmi les factions de droite variées.

Mais les négociations entre les deux formations étaient restées dans l’impasse, HaYamin HaHadash demandant à ce que Shaked, la laïque, prenne la tête de la liste conjointe représentant la communauté nationale-religieuse.

Ayelet Shaked et Naftali Bennett lors d’une conférence de presse à Ramat Gan, où Shaked a annoncé qu’elle avait pris la direction du parti HaYamin HaHadash, le 21 juillet 2019 (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

Shaked, qui a pris la tête de HaYamin HaHadash au début de la semaine dernière, a poussé l’Union des partis de droite à fusionner avec sa formation pour éviter une division du bloc de droite, prenant le risque qu’une faction ne parvienne pas à franchir le seuil électoral.

Au scrutin du mois d’avril, il avait manqué environ mille votes à HaYamin HaHadash pour siéger à la Knesset. L’Union des partis de droite, pour sa part, avait gagné cinq fauteuils.

Shaked semble maintenant être destinée à être la seule femme responsable d’un parti lors du prochain vote.

Dimanche dans la matinée, Bennett a pour sa part assuré aux électeurs que l’Union des partis de droite serait un « bloc technique » exclusivement en place pour les élections et que les partis reprendraient leur indépendance après être entrés à la Knesset.

Bennett a expliqué dans une vidéo diffusée sur Facebook en direct qu’il voulait que cette coalition élargie puisse inclure également le parti Zehut de Moshe Feiglin, très libertaire, et le mouvement extrémiste Otzma Yehudit qui s’était présenté dans le cadre de l’Union des partis de droite au mois d’avril.

Le chef du parti Zehut, Moshe Feiglin, est aperçu sur le marché Mahane Yehuda de Jérusalem, lors d’une visite de campagne électorale, le 4 avril 2019. (Yonatan Sindel/Flash90)

« Nous avons décidé d’unir tout le monde, tous les partis de droite, et notamment Feiglin, pour les amener sous une seule étiquette », a dit Bennett.

Mais Feiglin de Zehut a pour sa part annoncé dimanche soir que son parti se présenterait en indépendant. Il a accusé Shaked de l’avoir conservé à l’écart.

Comme HaYamin HaHadash, il a manqué des suffrages à Zehut pour franchir le seuil électoral au mois d’avril.

Otzma Yehudit avait rejoint l’Union des partis de droite pour les élections d’avril. Le mouvement a d’ores et déjà fait savoir qu’il rompait son partenariat avec HaBayit HaYehudi, l’une des factions qui forment l’Union, en raison d’une querelle portant sur la liste des candidats de l’alliance.

Dimanche soir, Otzma Yehudit a annoncé s’être allié au parti d’extrême-droite Noam, qui représente la yeshiva Har HaMor.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à droite, avec sa ministre de la Justice, Ayelet Shaked, à la Knesset, le 21 décembre 2016. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Trois sondages publiés jeudi donnaient à HaYamin HaHadash neuf à onze sièges au parlement contre quatre pour l’Union des partis de droite.

Netanyahu avait également vivement prôné une fusion de l’Union des partis de droite pour faire en sorte que les différentes factions parviennent dans leur ensemble à franchir le seuil électoral.

Itamar Ben Gvir, membre d’Otzma Yehudit, a dit au Times of Israel jeudi que le Premier ministre faisait « tout ce qui est en son pouvoir » pour s’assurer que la formation d’extrême-droite serait incluse dans l’alliance électorale. Ben Gvir a appelé les autres responsables de formations de droite afficher le même niveau de « sens de la responsabilité ».

Mais, selon des informations, Netanyahu se serait opposé à ce que Shaked prenne la tête de la liste d’union. La semaine dernière, Netanyahu aurait offert à l’Union des partis de droite deux postes ministériels dans un futur gouvernement possible s’ils acceptaient de s’unir avec Otzma Yehudit et de rejeter Shaked.

Les listes des candidats à la Knesset doivent être soumises à la commission centrale électorale le 1er août au plus tard.

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