Plus de 100 rabbins US à Netanyahu : obtenez un accord pour que le peuple juif puisse guérir
Des manifestants à Tel Aviv et à Jérusalem somment le gouvernement de conclure un accord de "trêve contre libération d'otages" dans le cadre des pourparlers de Doha
Un groupe de plus de cent rabbins américains a exhorté jeudi le Premier ministre Benjamin Netanyahu à conclure un accord de « trêve contre libération d’otages », déclarant que le retour des otages était essentiel à la guérison du peuple juif.
« Nous appelons de toute urgence le Premier ministre israélien et toutes les parties concernées à finaliser l’accord sur la table – présenté par le président [Joe] Biden et approuvé par le Qatar, l’Égypte et le Conseil de sécurité de l’ONU – et à apporter un soulagement bien nécessaire à ceux qui souffrent », peut-on lire dans la déclaration.
« Nous ne pouvons pas commencer à guérir en tant que peuple juif en Israël et dans la Diaspora dans le monde tant que nos frères et sœurs ne sont pas rentrés chez eux. La mitzvah du Pidyon Shevuyim nous oblige à prendre des mesures décisives et à assurer le retour en toute sécurité des 115 otages », ont ajouté les rabbins.
Selon une déclaration du Forum des familles des otages et disparus, les rabbins qui ont signé la déclaration comprennent la rabbin Angela Buchdahl, rabbin principale de la Synagogue centrale, la rabbin Rachel Timoner, rabbin principale de la Congrégation Beth Elohim ; le rabbin Bini Krauss, directeur de l’école SAR Academy ; le rabbin Yosef Kanefsky, grand rabbin de B’nai David-Judea ; le rabbin Jeremy Kalmanofsky, rabbin d’Ansche Chesed ; le rabbin Chaïm Steinmetz, rabbin de Kehillat Jeshurun, parmi d’autres.
Alors que les négociations sur le cessez-le-feu reprennent à Doha ce jeudi, les familles des otages et leurs soutiens ont organisé des rassemblements à Tel Aviv et à Jérusalem pour demander au gouvernement de parvenir à un accord pour la libération des otages détenus dans la bande de Gaza.
Des militantes ont défilé dans la rue King George à Jérusalem, scandant que le sang des otages morts était « dans les mains du gouvernement ».
Devant le siège du Likud, le parti au pouvoir, à Tel Aviv, des militants ont brandi une banderole sur laquelle on pouvait lire « Enlevés vivants, abandonnés à la mort. Réglons ça maintenant ».