Israël en guerre - Jour 476

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Plus de « Territoires palestiniens » sur le site du département d’État américain

L'Autorité palestinienne y voit là une volonté "d'effacer" les Palestiniens ; Washington assure que sa politique n'a pas changé et que le site subissait une mise à jour

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le président américain Donald Trump à l'hôtel Palace lors de la 72e Assemblée générale des Nations Unies le 20 septembre 2017, à New York. (AFP/Brendan Smialowski)
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le président américain Donald Trump à l'hôtel Palace lors de la 72e Assemblée générale des Nations Unies le 20 septembre 2017, à New York. (AFP/Brendan Smialowski)

Le département d’État américain a retiré les « Territoires palestiniens » de la liste des pays et régions du Moyen-Orient recensée sur son site, déclenchant la fureur des responsables palestiniens.

La version actuelle du site ne mentionne les Palestiniens que sur sa page consacrée à Israël, dans le contexte des efforts de paix de l’administration Trump.

Les versions archivées du site internet du ministère des Affaires étrangères américain sous la présidence de Barack Obama, ainsi que celles des administrations antérieures, incluaient les « Territoires palestiniens » sur sa page « Proche-Orient : pays et autres régions » et fournissaient de nombreuses informations sur la Cisjordanie et la bande de Gaza.

On ne sait pas encore précisément quand le changement a eu lieu. Le département d’État dément tout changement dans sa politique.

Le retrait a été signalé vendredi par l’analyste du Moyen-Orient Aaron Magid, qui a tweeté une capture d’écran de la page mise à jour, qui a été largement reprise dans les médias palestiniens. (Aaron Magid est le frère du correspondant du Times of Israel, Jacob Magid.)

« C’est insensé. Les Palestiniens ne partiront pas. Les intérêts américains exigent de dialoguer avec eux. Même Israël coopère toujours avec l’Autorité palestinienne à plusieurs égards », a réagi sur Twitter Dan Shapiro, l’ancien ambassadeur des États-Unis en Israël sous Obama.

Nabil Abu Rudeineh, le porte-parole du président de l’Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, a fustigé le changement, indiquant dans un communiqué dimanche que cela était « conforme aux idées extrémistes de la droite israélienne et au déclin sans précédent de la politique étrangère américaine », d’après Wafa, le site officiel de l’Autorité palestinienne.

Il a indiqué que le retrait de la rubrique sur les Palestiniens « survient dans un contexte de tentatives désespérées [américaines] en série d’effacement de la question palestinienne et de son peuple » et ajouté que l’administration « devrait savoir qu’il n’y aura pas de paix, de sécurité et de stabilité dans la région sans l’établissement d’un État palestinien selon les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale ».

Mohammed Subeih, un représentant de Organisation de libération de la Palestine (OLP), a fait savoir lundi à l’antenne de The Voice of Palestine, la station de radio officielle de l’AP, que la direction du Conseil national palestinien, une entité clé de l’OLP basée en Jordanie, allait en discuter lors de sa réunion hebdomadaire prévue dans l’après-midi de lundi.

Interrogé à ce sujet par le Times of Israel, le département d’État a répondu par e-mail que « le site était en cours de mise à jour. Il n’y a aucun changement dans notre politique ».

Néanmoins, les Territoires palestiniens sont le seul élément ayant disparu de la page du Bureau des Affaires proche-orientales.

En mars, le département d’État a publié son rapport annuel sur les droits humains dans le monde, faisant pour la première fois référence au plateau du Golan comme étant « sous contrôle israélien » et abandonnant la mention « occupée » accompagnant la Cisjordanie.

Depuis la fin 2017, l’administration Trump a pris plusieurs décisions perçues comme marginalisant l’Autorité palestinienne : la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, le transfert de l’ambassade américaine de Tel Aviv à la Ville sainte, la suppression de millions de dollars d’aides versées aux Palestiniens et à l’agence onusienne venant en aide aux réfugiés palestiniens et enfin, la fermeture du bureau de représentation de l’OLP à Washington.

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