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Harcèlement sexuel : Le chef de l’unité anti-corruption démissionne de son poste

Roni Rittman, a démissionné de sa fonction à la tête de l'unité Lahav 433 quelques mois après que la Haute cour a appelé le haut commissaire à réexaminer sa réintégration

Le directeur de l'unité anti-corruption de la police Lahav 433, Roni Rittman, arrive au département des investigations sur la police, à Jérusalem, en décembre 2015 (Crédit : Hadas Parush/Flash90)
Le directeur de l'unité anti-corruption de la police Lahav 433, Roni Rittman, arrive au département des investigations sur la police, à Jérusalem, en décembre 2015 (Crédit : Hadas Parush/Flash90)

Le chef de l’unité anti-corruption Lahav 433 de la police israélienne a démissionné de son poste mardi, quelques mois après que la Haute cour de justice a dénoncé sa réintégration au sein de l’unité malgré les accusations de harcèlement sexuel lancées à son encontre.

Le général de division Roni Rittman a expliqué au Commissaire Roni Alsheich qu’il « terminerait son mandat dans les meilleurs délais » mais qu’il continuerait à assumer dans la police « n’importe quel rôle adapté à mes compétences et à mon expérience ».

Rittman, 53 ans, a été accusé à deux occasions de harcèlement sexuel en 2011, notamment d’avoir embrassé l’une de ses subordonnées contre son gré. Il avait démenti ces allégations et indiqué qu’un haut-responsable de l’unité des renseignements de la police israélienne tentait de l’écarter. En 2015, au cours de l’enquête, il avait été placé en congé obligatoire.

Aucune inculpation n’a jamais été émise contre Rittman en raison de « questions de preuves », et il avait été blanchi des accusations de mauvaise conduite.

Suite à une brève suspension, Alsheich l’avait nommé l’année dernière à la tête du Lahav 433, l’unité anti-corruption qui enquête actuellement sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu et l’ancien président de la coalition David Bitan.

Après sa nomination, une requête avait été déposée devant la Haute cour de justice, disant que Rittman ne pouvait pas occuper une telle fonction au vu des allégations contre lui.

Dans un jugement rendu au mois de novembre 2017, la Haute cour n’avait pas demandé le limogeage de Rittman mais les magistrats avaient statué à l’unanimité que la décision prise par Alsheich de le réintégrer « ne prenaient pas la mesure, de manière appropriée et raisonnable, des preuves existantes concernant la plainte de l’agente [contre Rittman]. »

Toutefois, les juges avaient indiqué qu’Alsheich avait le droit de choisir des mesures administratives « adaptées compte tenu des circonstances » et vivement recommandé au chef de la police d’opter pour davantage de sanctions disciplinaires contre Rittman.

Il y a eu, ces dernières années, une série d’affaires faisant état de mauvaises conduites sexuelles impliquant d’importants responsables de la police, dont la majorité a été dans l’obligation de se retirer. En tout, près de la moitié des généraux de division de la police israélienne – le plus haut rang en dessous de celui du commissaire – ont été accusés de tels abus et un grand nombre d’entre eux ont démissionné.

Le commandant de Lahav 433, l’unité anti-corruption de la police, a demandé sa démission suite à des accusations de violences sexuelles. Il ne souhaite néanmoins pas démissionner de la police.

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