Première participation d’avions F-35 dans un exercice militaire d’envergure
L'exercice impliquant de nombreux chasseurs, forces de défense aérienne et de soutien terrestre est destiné à se préparer à affronter un ennemi à l'armement développé et moderne

L’armée de l’Air israélienne organise un exercice de grande ampleur sur plusieurs jours, simulant des combats sur plusieurs fronts, a fait savoir l’armée mardi, et implique pour la première fois des avions F-35.
L’exercice, commencé dimanche et s’achevant mercredi, implique des avions de chasse, des hélicoptères, des avions cargo, des drones, des unités de défense aérienne et des forces de soutien terrestre. Il simule des combats simultanés dans la bande de Gaza, en Syrie et au Liban.
Il suit des scénarios impliquant un ennemi équipé de technologies avancées, tels que les systèmes de défense anti-missile russes S-300 et S-400 ; un front ciblé par des attaques massives de missiles ; et des difficultés telles que des pistes endommagées et des centres de communication de l’armée de l’air désactivés.
La simulation concerne surtout la région nord, où menacent l’organisation terroriste du Hezbollah au Liban et les forces iraniennes en Syrie.

Les forces ont également été testées sur leur capacité à mener des bombardements stratégiques qui minimisent les victimes civiles innocentes aux alentours.
« Nous nous entraînons à très haute intensité face à un ennemi réfléchi et de taille, doté de technologies plus développées que celles existant aujourd’hui », a expliqué un officiel de l’armée de l’Air.
Ce dernier a également indiqué que les nouveaux F-35 étaient plus efficacités en termes de « mortalité et de capacités multiples… Nous n’avions pas ces capacités auparavant ».
L’armée de l’Air a reconnu avoir reçu de l’entreprise américaine spécialisée Lockheed Martin au moins 14 chasseurs F-35 sur les 50 commandés au total. Ils doivent arriver progressivement par lots de deux ou trois d’ici 2024.

En 2018, l’armée de l’Air avait annoncé qu’elle avait utilisé l’avion de chasse furtif en mission de combat, ce qui en a fait la première armée du monde à s’en servir ainsi.
La cinquième génération de F-35 a été décrite comme un équipement qui change la donne, non seulement en raison de ses capacités offensives et de sa vitesse, mais également parce qu’il est capable de se connecter aux systèmes d’autres avions et ainsi de créer un réseau de partage d’informations.
Ses détracteurs, cependant, ont dénoncé son prix élevé, environ 100 million de dollars chacun (Lockheed Martin assure qu’il devrait baisser à mesure que d’autres pays l’achètent).
Judah Ari Gross a contribué à cet article.