Première réunion du conseil d’association UE-Israël en 10 ans, prévue le 3 octobre
La prise de position de Yaïr Lapid en faveur d'un accord de paix fondé sur deux États dans son discours devant les Nations Unies a permis de débloquer les oppositions
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell et le Premier ministre israélien Yaïr Lapid présideront une réunion du conseil d’association UE-Israël le 3 octobre à Bruxelles, a annoncé jeudi son porte-parole.
L’instance ne s’est pas réunie depuis une décennie en raison de l’opposition de l’UE à l’expansion des implantations en Cisjordanie. Aucun consensus n’avait été trouvé jusqu’à présent entre les 27 pour reprendre les consultations avec l’Etat hébreu.
La prise de position de Yaïr Lapid en faveur d’un accord de paix fondé sur deux États dans son discours devant les Nations Unies a permis de débloquer les oppositions.
La 12e réunion du Conseil sera l’occasion de discussions approfondies sur les relations bilatérales UE-Israël, « dans le contexte de défis mondiaux tels que l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine, la crise énergétique mondiale et la montée de l’insécurité alimentaire », a précisé un porte-parole dans un communiqué.
« Le conseil d’association discutera également du processus de paix au Moyen-Orient, où l’UE espère tirer parti de l’élan généré lors de l’Assemblée générale des Nations unies », ajoute le texte.
Lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations unies, Josep Borrell a salué le soutien de Yaïr Lapid à un accord de paix fondé sur deux États. « Une solution négociée à deux États est le meilleur moyen d’assurer une paix, une sécurité et une prospérité justes et durables pour Israël et la Palestine », a-t-il souligné.
« L’UE réaffirme son attachement à un règlement juste et global du conflit israélo-palestinien, sur la base de la solution à deux États, l’État d’Israël et un État de Palestine indépendant, démocratique, contigu, souverain et viable, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité et la reconnaissance mutuelle, et avec Jérusalem comme future capitale des deux États », rappelle le communiqué.