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Procès Merah : des avocats de familles de victimes demandent la diffusion des images des assassinats

L'avocat Samuel Sandler, père et grand-père de 3 victimes de l'école juive, a approuvé la demande : "Il nous semble indispensable que ce visionnage puisse avoir lieu"

Abdelkader Merah pendant son procès à Paris, le 3 octobre 2017. (Crédit : Benoit Peyrucq/AFP)
Abdelkader Merah pendant son procès à Paris, le 3 octobre 2017. (Crédit : Benoit Peyrucq/AFP)

Des avocats de familles des victimes de Mohamed Merah, dont le frère comparaît pour « complicité » devant la cour d’assises de Paris, ont demandé mardi la diffusion des images des assassinats filmés par le tueur au scooter.

« Nous souhaitons le visionnage des images de la caméra GoPro, pour qu’au-delà de toute interprétation, on voit ce qui s’est passé », a expliqué à l’audience Olivier Morice, avocat de la famille d’un des militaires assassiné par Mohamed Merah.

« Ce sont nos clients qui souhaitent ce visionnage », a-t-il précisé.

L’avocat Samuel Sandler, père et grand-père de trois victimes de l’école juive, a approuvé la demande : « Il nous semble indispensable que ce visionnage puisse avoir lieu ».

Entre le 11 et le 19 mars 2012, Mohamed Merah a assassiné sept personnes – Imad Ibn Ziaten, Abel Chennouf, Mohamed Legouad, Gabriel Sandler, Aryeh Sandler, Myriam Monsonégo et Jonathan Sandler – à Toulouse et Montauban, avant d’être abattu le 22 mars dans son appartement par des policiers d’élite du Raid. Le tueur a filmé l’ensemble de ses actions avec une caméra fixée sur son torse avec un harnais.

« Il y a trois possibilités », a résumé à l’audience le président Franck Zientara. « Soit on diffuse les images dans la salle, soit on le fait à huis clos, les parties civiles pouvant partir, soit on tient à la disposition des juges un album photos » tiré des films.

« On a bien conscience qu’en filmant ses actes, Merah souhaitait laisser une trace derrière lui et on ne veut pas donner cette victoire à l’assassin. Mais il nous semble qu’une diffusion à huis clos peut être un bon compromis », a fait valoir un troisième avocat de la partie civile.

Olivier Morice s’est lui prononcé pour une diffusion dans la salle d’audience, de même qu’un avocat de la défense pour qui « la règle » doit être une diffusion « publique ».

Le président a indiqué que la cour prendra sa décision le 19 octobre à l’issue d’un débat entre les parties au procès.

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