Israël en guerre - Jour 563

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Quand les partis politiques israéliens engagent des Américains pour gagner

Si le Likud s'appuie sur son conseiller républicain, Tikva Hadasha signe avec le groupe de droite qui a aidé à vaincre Trump et Yesh Atid s'inspire de l'exemple de la Georgie

Un supporter israélien du président américain Donald Trump porte un chapeau aux couleurs du drapeau américain lors d'un rassemblement pour sa réélection, sur une promenade surplombant Jérusalem, le 27 octobre 2020. (Crédit : AP Photo/Maya Alleruzzo)
Un supporter israélien du président américain Donald Trump porte un chapeau aux couleurs du drapeau américain lors d'un rassemblement pour sa réélection, sur une promenade surplombant Jérusalem, le 27 octobre 2020. (Crédit : AP Photo/Maya Alleruzzo)

Oubliés, les baisers distribués aux petits enfants dans les bras de leurs parents. Oubliés, les déplacements dans les marchés en plein air à la rencontre des marchands et des éventuels partisans venus faire leurs courses. Relégués aux oubliettes pour le moment, les rassemblements massifs organisés sur la place Rabin, et les réunions de salon visant à convaincre les électeurs indécis.

La campagne électorale israélienne, au mois de mars 2020, avait été menée alors que la pandémie de coronavirus frappait à la porte du pays – mais c’était avant la mise en œuvre des restrictions sur les rassemblements ou l’obligation du maintien de la distanciation sociale.

Aujourd’hui, l’Etat juif va retourner aux urnes pour la quatrième fois en deux ans avec des restrictions qui continueront à s’appliquer jusqu’au scrutin du 23 mars au moins – et les politiciens se préparent pour une campagne qui ne ressemblera à nulle autre, avec l’interdiction des regroupements et de la majorité des autres événements habituellement organisés à la veille d’une élection.

Pour trouver des astuces qui permettront de garantir une campagne la plus réussie et la plus convaincante possible, plusieurs partis se tournent déjà vers les Etats-Unis qui sont parvenus, pour leur part, à gérer un scrutin déterminant malgré la présence massive de l’épidémie de COVID-19.

Cela fait longtemps que les politiciens israéliens se font aider par les instituts de sondage ou par les conseillers de campagne américains. En 1996, le consultant républicain Arthur Finkelstein avait aidé à sécuriser le premier mandat de chef de gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Et, en 2015, l’expert en stratégie démocrate Jeremy Bird avait conseillé le groupe V15 qui était alors déterminé à tenter d’écarter Netanyahu du pouvoir.

Même si l’électorat américain et le système électoral des Etats-Unis sont très différents de ceux d’Israël, s’attacher les services d’un stratège politique américain est une démarche qui est – presque – devenue indispensable pour les partis désireux de s’assurer une importante représentation à la Knesset. Et même les formations qui ne font pas expressément appel à des consultants américains s’efforcent minutieusement de s’inspirer de ce qui peut réussir et de ce qui peut échouer aux Etats-Unis, et tentent d’adapter le manuel américain aux spécificités de l’arène politique israélienne.

Ce bon vieux Likud

C’est Finkelstein qui avait conseillé le Likud tout au long de l’ascension qui devait déboucher sur sa prise du pouvoir en 2013. Mais, en 2015, la formation s’était tournée vers le républicain John McLaughlin, directeur-général et partenaire de la firme McLaughlin & Associates, institut de sondages et de services de conseil.

En 2021, le Likud va maintenir sa collaboration avec McLaughlin, qui a aussi travaillé avec le président américain Donald Trump, notamment lors de sa campagne de 2020 qui s’est soldée sur sa défaite.

Cela fait très longtemps que Netanyahu, en particulier, s’appuie sur les stratèges américains. Ron Dermer, né en Floride, proche conseiller du Premier ministre qui termine actuellement un mandat d’ambassadeur israélien aux Etats-Unis, avait été présenté au chef du Likud en partie en raison de son association avec Frank Lutz, un sondeur républicain.

Au mois d’avril 2019, alors que la première campagne électorale était sur le point de s’achever – il faut noter qu’il devait finalement y en avoir quatre, quasiment consécutives – Netanyahu avait fait paraître McLaughlin devant les caméras, se vantant du rôle qu’il avait tenu auprès de Trump et affirmant que les Américains disposaient de chiffres démontrant que le Likud était en train de chuter.

Cette vidéo avait été une version de ce qu’Israël appelle une « campagne gevalt » – une campagne visant à effrayer suffisamment les électeurs désireux d’apporter leur voix à des formations plus modestes pour qu’ils décident de se rallier au Likud pour le secourir.

McLaughlin a été, dans le passé, accusé d’avoir eu tendance à dire à ses clients ce qu’ils désiraient entendre. Au lendemain des émeutes du Capitole et de la seconde procédure d’Impeachment de Trump, McLaughlin avait envoyé au président une note affirmant que les sondages révélaient que la majorité des Américains étaient défavorables à cet Impeachment et que les représentants républicains qui avaient voté en sa faveur en paieraient le prix politique, selon le Washington Post.

Il est toutefois difficile de déterminer dans quelle mesure Netanyahu exploite réellement les conseils donnés par McLaughlin. Dans les cercles du Likud, Netanyahu est connu, en fin de compte, pour prendre lui-même ses décisions, préférant suivre son instinct et les avis recueillis auprès de sa famille immédiate à toutes les analyses.

Pour les sondages réalisés sur le territoire israélien, McLaughlin travaille avec l’institut de sondage Smith Consulting de Rafi Smith, se chargeant de toute l’analyse des données. Mais Netanyahu consulte aussi habituellement le manager de campagne du Likud Ofer Golan, qui utilise également les données issues des enquêtes d’opinion quotidiennes dans ses prises de décision.

Le consultant John McLaughlin aux côtés du Premier ministre Benjamin Netanyahu sur une photo non-détée. (Capture d’écran : Treizième chaîne)

Netanyahu et Golan « se parlent en utilisant les chiffres », a déclaré une source proche de la campagne au Times of Israel.

McLaughlin ne devrait pas s’envoler vers Israël pour la campagne du mois de mars 2021 mais il devrait toutefois travailler dessus depuis l’étranger, a appris le Times of Israel.

Les conseillers du Likud ne voient pas beaucoup d’éléments communs entre les élections américaines et la campagne israélienne actuelle. En fait, ils semblent essayer de s’inspirer de la décision prise par l’équipe de campagne de Biden de rester à l’écart de Twitter et à distance des combats musclés et peu glorieux qui ont habituellement lieu sur les réseaux sociaux. De la même manière, le parti tentera bien de se tenir hors de la mêlée qui caractérise les mêmes réseaux et s’appuiera plutôt sur les messages pré-enregistrés qui sont au cœur de sa campagne et qui sont établis sur la base des données de recherche, a précisé une source du Likud.

De proches conseillers de Netanyahu ont débattu de la possibilité d’abandonner aux autres les querelles sur les réseaux sociaux tout en restant « au-dessus de la bataille », selon une source du parti. Un consultant a qualifié Twitter de « circuit fermé » et des influenceurs ont exprimé le même point de vue.

Une telle stratégie saurait assurément tirer avantage de la virtuosité de Netanyahu à s’en tenir à des éléments de discussion en les répétant ad-nauseam, sans baisser la garde ne serait-ce qu’une seconde.

Le grand émancipateur

Gideon Saar, principal adversaire de Netanyahu, pourrait bien emprunter la direction opposée, se jetant dans l’arène en tentant de frapper le Premier ministre là où cela fait le plus mal – une stratégie qui n’est pas sans rappeler le Lincoln Project américain et ses vidéos courtes et sarcastiques, qui avaient été créées pour piquer Trump et ses proches lors de la campagne de 2020.

Dimanche, des informations ont fait savoir que Saar, à la tête du parti Tikva Hadasha, avait embauché quatre fondateurs du Lincoln Project dans des rôles de conseillers pendant sa campagne. Steve Schmidt, Rick Wilson, Stuart Stevens, et Reed Galen ont travaillé, dans le passé, avec l’ancien président des Etats-Unis George W. Bush, avec le sénateur Mitt Romney, feu le sénateur John McCain, et l’ancien gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger, tous républicains.

Gideon Saar pendant une visite à l’hôpital Hadassah Ein Kerem à Jérusalem, le 16 décembre 2020. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

L’initiative paraît naturelle. Le Lincoln Project avait été fondé en tant qu’effort – de la part de républicains mécontents de la corruption présumée de Trump et de ses manquements éthiques – visant à faire campagne contre lui et à attirer les conservateurs vers le candidat Joe Biden. La formation de Saar est considérée aujourd’hui comme un foyer possible pour les membres du Likud et pour les autres électeurs de droite, eux aussi dépités par la corruption et le manque d’éthique de Netanyahu. Cette embauche paraît être un signal indiquant la direction que pourrait emprunter la campagne de Tikva Hadasha et la nature de la riposte que préparent Saar et les siens face aux attaques de Netanyahu, qui les qualifie aujourd’hui de « gauchistes contrariés ».

Les quatre hommes pourraient venir en Israël pour une session de travail avec Saar – cela dépendra des restrictions du coronavirus et des vols vers l’Etat juif, a appris le Times of Israel. Les rencontres entre les deux parties, le cas échéant, continueront via Zoom.

Lapid : « Georgia on my mind »

De son côté, le leader de Yesh Atid, Yair Lapid, explique maintenir sa relation avec des stratèges liés au parti Démocrate. Il consulte régulièrement, depuis 2014, Mark Mellman, président du Mellman Group et chef de l’organisation DMFI (Democratic Majority for Israel).

Lapid recueille aussi des conseils auprès de Ted Deutsch, représentant de Floride, avec lequel il a approfondi ses relations au cours des dernières années. Lapid fait part au Times of Israel de son mécontentement face à la manière dont Netanyahu a semblé s’aligner sur le parti républicain, ces dernières années.

Le député Ted Deutch, représentant Démocrate de Floride, membre de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, interroge le directeur du FBI Christopher Wray lors d’une audition de la Chambre des représentants au Capitole à Washington, le 7 décembre 2017, sur la surveillance du Federal Bureau of Investigation. (AP Photo/Carolyn Kaster)

« Netanyahu a fait une erreur grave », déclare-t-il lors d’un entretien par visioconférence sur Zoom, qui a lieu au début du mois. « Il a violé le principe sacré des relations apolitiques avec les deux formations américaines. Il a transformé Israël en branche du parti républicain. Le président Trump est un grand ami d’Israël, il a transféré l’ambassade à Jérusalem et il a introduit la reconnaissance de la souveraineté sur le plateau du Golan… Mais ça ne saurait justifier l’attitude adoptée par Netanyahu à l’égard du parti démocrate ».

« Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : Le président-élu Joe Biden ne va pas être désagréable avec Netanyahu. Mais les démocrates sont encore troublés par la façon dont il a pu se conduire et c’était clairement évitable. Ma relation avec les démocrates est, de toute évidence, meilleure que celle qu’ils entretiennent avec Netanyahu. Ils ne se sont pas encore remis du comportement de Netanyahu. Ils ont la mémoire longue et ils ne pardonnent pas facilement », ajoute Lapid, se référant aux liens tendus qui avaient uni Netanyahu et l’administration de Barack Obama, et l’enthousiasme exprimé par le Premier ministre à l’égard de Donald Trump.

Une source proche de la campagne de Yesh Atid a déclaré que la formation s’inspirait de Stacey Abrams, un politicien de Georgie qui aurait tenu un rôle important dans le basculement de l’état dans l’escarcelle des « bleus ».

Le chef du parti Yesh Atid, Yair Lapid, à la tête d’une réunion de faction à la Knesset, le 30 novembre 2020. (Crédit : Yesh Atid)

Parmi les tactiques que Yesh Atid se préparerait à adopter, une a été utilisée par les démocrates en Georgie avant le scrutin crucial au Sénat qui a eu lieu le 4 janvier, lorsque le principe des rassemblements de type drive-in qui avait été mis en place au cours des élections générales a été abandonné en faveur d’un contact plus personnel, avec le démarchage de personnels de campagne qui ont fait du porte-à-porte.

Pour le moment, cette stratégie ne peut pas être mise en œuvre sur le territoire israélien, alors qu’un confinement interdisant des déplacements au-delà d’un périmètre d’un kilomètre autour des habitations – sauf pour répondre à des besoins dits « essentiels » – est encore imposé au sein de l’Etat juif. Mais ces limitations devraient être allégées avec la baisse du nombre d’infections dans le pays – en particulier dans un contexte de campagne de vaccination qui bat son plein.

« Quand le confinement sera terminé, ce sera important pour nous d’occuper le terrain et de faire du porte-à-porte », a déclaré Lapid. « Ces jours-ci, je ne peux pas compter sur des événements qui regrouperont mille personnes, comme je le faisais dans mes campagnes passées. Mais nos bénévoles et les activistes du parti pourront frapper à mille portes quand le confinement s’achèvera. C’est un principe politique connu appelé ‘Des gens comme nous’. Lorsque des gens ordinaires vont parler aux électeurs. Ils peuvent servir de vecteur politique influent pour des formations comme la nôtre, avec une réelle opération de terrain jusqu’au Jour J, jusqu’au jour des élections. »

Le président du groupe Human Rights Campaign Alphonso David, à gauche, donne des prospectus à une femme lors d’une campagne de sensibilisation électorale à Dunwoody, en Georgie, le 19 décembre 2020. (Crédit : Bita Honarvar/AP Images for The Human Rights Campaign)

La campagne ne se focalisera que sur les partisans potentiels, plutôt que de tenter de gagner les voix des électeurs indécis ou les bulletins des soutiens des autres formations – avec l’idée que la participation électorale sera déterminante, une idée empruntée aux Américains.

Yesh Atid a aussi appris auprès des démocrates que les réunions sur Zoom doivent se concentrer sur les niveaux personnel et communautaire. Il explique qu’il est en effet très difficile de tenter de rassembler des milliers de personnes en tentant de créer un large regroupement.

« Nos rencontres sur Zoom se feront au niveau d’un siège local », a dit Lapid lors d’une conférence de presse récente. « Il est vrai que nous pourrions tout autant rassembler nos partisans de Kiryat Shmona dans le nord et ceux de Beer Sheva dans le sud, mais nos amis américains nous ont appris à rester locaux au niveau géographique, même sur Zoom ».

Apprendre à contrer les Infox

Le parti du Meretz cherche, lui aussi, des stratèges politiques américains susceptibles d’endosser le rôle de conseillers, a déclaré un responsable de la formation, dans un plan visant à accroître sa visibilité par le biais de médias non-traditionnels.

« Malheureusement, le Meretz souffre de l’oubli des médias traditionnels et nous prévoyons donc d’utiliser les technologies numériques et les plateformes en ligne pour dépasser ce désavantage et pour transmettre nos messages là où se trouve notre public », a ajouté l’officiel.

Nitzan Horowitz, leader du Camp démocratique, lors d’une conférence de presse à Tel Aviv, le 12 août 2019. (Tomer Neuberg/Flash90)

Meretz est en contact étroit avec le conseiller démocrate Jim Gerstein, fondateur et partenaire de la firme GBAO Strategic Communications, et également avec des organisations politiques juives comme J-Street et le groupe Partners for Progressive Israel. Ce dernier est un mouvement proche du Meretz.

Le responsable de la formation a dit que le Meretz apprenait des Américains la manière de mettre en place des ripostes aux mensonges et aux attaques en avançant le programme progressiste du parti.

« Nous avons appris du système américain qu’il y a bien un moyen de répondre aux infox« , a-t-il noté. « Il ne faut pas donner d’écho ou répéter les mensonges, et il faut pouvoir présenter une alternative en avançant des objectifs de changement – qu’ils soient sociaux, économiques ou au niveau du système de santé ».

« Il ne faut pas que nous tombions dans la campagne ‘Tout sauf Bibi’, » a-t-il continué, « mais nous devons impérativement présenter des choix factuels et sérieux qui viendront répondre à des problèmes variés ».

Battre le pavé

Contrairement aux Etats-Unis, où l’argent des donateurs a coulé à flot au cours de ce qui est finalement devenu la plus onéreuse campagne électorale de toute l’Histoire du pays, les dons, au sein de l’Etat juif, sont limités – ce qui limite également les activités de communication des formations.

Amir Schneider (qui n’est aucunement lié à cette journaliste), un avocat qui a été l’un des deux responsables de la campagne de Trump en Israël, l’année dernière, a averti que les campagnes sous forme de porte-à-porte coûtaient cher et que les rencontres sur Zoom n’étaient qu’à 30 % aussi efficaces que les rassemblements électoraux habituels.

Le candidat démocrate à l’élection présidentielle américaine, l’ex-vice président Joe Biden, lors de l’émission virtuelle ‘Zoom with Oprah Winfrey’ au The Queen theater de Wilmington, Delaware, le 28 octobre 2020. (Crédit : AP Photo/ Andrew Harnik)

« C’est important de se souvenir que les élections, en Israël et ailleurs, se gagnent sur la marge et pas sur la majorité. Chaque campagne s’efforce donc de récupérer et de mobiliser les électeurs issus de la base. Faire du porte-à-porte, convaincre, c’est le type de campagne qui revient le plus cher », explique-t-il au Times of Israel.

« La campagne doit ainsi rémunérer des centaines d’activistes dans toutes les villes. En Israël, je n’ai jamais vu de campagne en porte-à-porte efficace – peut-être une fois. C’était celle de Nir Barkat quand il s’était présenté à la mairie de Jérusalem. Il avait équipé ses activistes de tablettes et ils avaient sillonné tout Jérusalem avec des fonds illimités », note-t-il.

Le besoin d’efficacité, ainsi que celui d’une transition vers le numérique rend les ressources numériques essentielles et, parmi les grands partis, seuls le Likud et Yesh Atid disposent de banques de données sérieuses. Les deux formations ont des listes de mailing, des coordinateurs politiques qui s’organisent via WhatsApp et autres applications et elles possèdent également des données relatives aux électeurs. Le Likud a même, pour sa part, mis au point une application de gestion de la journée du vote, Elector, qui est utilisée par le parti pour identifier les éventuelles poches de soutien.

Les partisans de Joe Biden lors d’un rassemblement de type drive-in lors de la campagne électorale de l’ancien vice-président démocrate au parc Franklin Delano Roosevelt de Philadelphie, le 1er novembre 2020. (Crédit : AP/Andrew Harnik)

Schneider indique également qu’il n’envisage pas la possibilité que des rassemblements de type drive-in – tels que ceux qui avaient été organisés par Biden et la vice-présidente élue Kamala Harris aux Etats-Unis – puissent avoir lieu en Israël dans la mesure où ils avaient été une simple réaction au refus opposé par Trump d’annuler les événements en présence du public.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se prépare à planter un arbre lors d’un événement organisé le jour de la fête juive de Tou BiShvat, dans la colonie de Mevo’ot Yericho, en Cisjordanie, près de la ville palestinienne de Jéricho, le 10 février 2020. (AP/Ariel Schalit)

Mais il ajoute que si le numérique sera déterminant dans la campagne, il n’y a rien de mieux, pour les candidats, que de continuer à battre le pavé.

« Les apparitions sur le terrain sont une nécessité. Au mois de mars 2020, Netanyahu avait arpenté le pays comme il ne l’avait jamais fait au cours d’une campagne auparavant. Et ça s’est vu dans les résultats : Il a remporté 36 sièges », dit-il. « Mais les républicains ont perdu et il faut absolument que le Likud prête attention à l’énorme travail qui a été livré par les démocrates, et particulièrement en Georgie ».

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