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Salut nazi en plein procès : un suprémaciste blanc en garde à vue

En 2022, Alexis Issaurat avait déclaré avoir combattu en Ukraine au sein du bataillon Azov, qui a attiré de nombreux militants de l'extrême droite française, "pendant sept, huit mois" en 2014-2015

Alexis Issaurat, militant néo-nazi français arrêté en Bosnie. (Capture d'écran)
Alexis Issaurat, militant néo-nazi français arrêté en Bosnie. (Capture d'écran)

Un suprémaciste blanc, Alexis Issaurat, a été placé en garde à vue après avoir fait un salut nazi mercredi lorsque le tribunal correctionnel de Paris l’a condamné à un an de prison pour une série de propos haineux, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Paris.

M. Issaurat, 37 ans, « est actuellement en garde à vue » au commissariat du 17e arrondissement pour « outrage à magistrat par geste ou menace à l’audience et apologie publique de crime ou délit », a indiqué le parquet, sollicité par l’AFP.

Ce fasciste revendiqué qui se présente comme un mercenaire en rupture de ban avec la France a été condamné notamment pour injures racistes, apologie de crime contre l’Humanité, provocation à commettre un génocide pour une série de messages vocaux diffusés sur l’application Telegram, dont il contestait être l’auteur.

Alors que le président lui indiquait qu’il disposait d’un délai de 10 jours pour faire appel, Alexis Issaurat s’est penché sur le micro disant, « je fais appel », « mes salutations », avant de se redresser et de faire un salut nazi, quittant le box avec les policiers chargés de l’escorter.

Une fois passé le bref moment de surprise qui a flotté dans la salle d’audience, le président a souligné que l’incident serait relevé dans les notes d’audience.

Extradé depuis la Bosnie et en détention provisoire depuis un an, Alexis Issaurat a été condamné à verser 3.000 euros de dommages et intérêts à SOS Racisme, partie civile, ainsi que 2.000 euros au titre des frais de justice.

Le parquet avait requis une peine de deux ans de prison et 5.000 euros d’amende.

En 2022, Alexis Issaurat avait déclaré à l’AFP avoir combattu en Ukraine au sein du bataillon Azov, qui a attiré de nombreux militants de l’extrême droite française, « pendant sept, huit mois » en 2014-2015.

« Je suis nationaliste, identitaire, pro-Blancs et Européens, donc j’agis par solidarité avec les nationalistes ukrainiens contre le bolchévisme, pour la défense de l’Europe et de l’Occident », avait précisé cet homme déjà condamné à plusieurs reprises en France pour violences, détention, trafic et usage d’armes.

D’autres dossiers lui valent des poursuites en France, dont une affaire de menaces, dans laquelle il doit être jugé à l’automne, selon son avocat.

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