Selon une étude israélienne, les hormones fluctuent au rythme des saisons
Selon les chercheurs de l’Institut Weizmann, les hormones suivraient un rythme saisonnier, comme chez les animaux
Selon une récente étude de l’Institut Weizmann, le corps humain serait affecté par les longues nuits d’hiver et le renouveau printanier. Les hormones suivraient ainsi un rythme saisonnier, comme chez les animaux.
En analysant les données de onze différents types d’hormones issues de six millions de tests sanguins et urinaires effectués sur 3,5 millions d’Israéliens, les chercheurs ont découvert que certaines hormones étaient particulièrement nombreuses en hiver ou au printemps, et d’autres en été – elles fluctueraient selon une saisonnalité, mais pas toujours en même temps. Cela affecterait les fonctions de reproduction, métaboliques, de croissance et l’adaptation au stress.
La testostérone, par exemple, serait particulièrement active chez les femmes en été – et l’œstradiol chez les hommes en été.
La recherche a été publiée par la revue américaine PNAS. Le communiqué complet de l’Institut Weizmann annonçant la publication de l’étude est disponible ici.
« Beaucoup d’animaux vivant dans des climats tempérés ont des cycles forts : par exemple, ils donnent tous naissance à la même saison. Nous pensons que nos systèmes hormonaux ont des ‘points de régulation’ qui produisent des pics, par exemple en matière de stress ou d’hormones de reproduction », a résumé le chercheur Alon Bar, qui a co-dirigé l’étude avec Avichai Tendler. Tous deux sont des étudiants-chercheurs du groupe du professeur Uri Alon au département de biologie cellulaire moléculaire de l’Institut Weizmann.