Sgt-chef Jonathan Savitsky, 21 ans : Il a repoussé le Hamas et repris un poste de Tsahal
Tué lors de la féroce bataille de Kissufim le 7 octobre ; a contribué à sauver la vie d'une cinquantaine de soldats et de civils
Le sergent-chef de Tsahal Jonathan Savitsky, combattant dans l’unité d’élite du commando Egoz, a été tué alors qu’il se battait contre les terroristes du Hamas au poste de l’armée de Kissufim le 7 octobre. Il devait être démobilisé dans cinq mois.
Savitsky et ses hommes avaient été envoyés dans le sud, à la frontière avec Gaza, pour récupérer un poste de l’armée aux mains des terroristes du Hamas. Au cours d’une fusillade qui a duré sept heures, il a contribué à sauver 50 personnes : 32 soldates non armées de l’unité d’observation de la frontière, trois civils, dont la femme du commandant et leur bébé, et 14 soldats de l’unité Golani, pour la plupart blessés, qui se trouvaient dans la base.
Son commandant a déclaré que Savitsky s’était battu avec courage. « C’était un véritable professionnel qui était prêt à accepter toutes les missions avec le sourire », a-t-il déclaré, ajoutant que c’était pour cette raison qu’il avait reçu deux fois des mentions honorables et qu’il l’avait élevé au rang de tireur d’élite.
Savitsky, originaire de Modiin, laisse derrière lui ses parents, Bella et Gershon, et sa sœur aînée, Lina.
Dans un éloge funèbre, sa famille a déclaré : « Jonathan nous manquera à tout jamais. Son sourire et son rire pouvaient remplir une pièce. Il était si fort et si beau et c’était la personne la plus polie qui soit. Il se faisait facilement des amis et restait toujours humble ».
« Il était aimé de tous et des personnes de tous les milieux venues lui rendre un dernier hommage, nous ont dit combien sa présence était pour eux un véritable rayon de soleil », ont-ils ajouté. « Même des inconnus qui l’ont croisé à la salle de sport nous ont dit à quel point ils enviaient sa force et sa gentillesse ».
Sa petite amie depuis quatre ans, Adi Harel, a également pleuré Savitsky : « Je savais que tu étais le meilleur le jour où je t’ai rencontré. Chaque mère prierait pour que sa fille ait un partenaire comme toi. Tu étais parfait. Dans ces moments de tristesse, tu es le seul qui aurait su trouver les mots pour me réconforter ».