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Soros : Facebook se défend après une virulente enquête du New York Times

Le quotidien reproche à Mark Zuckerberg d'avoir orchestré une campagne de dénigrement visant le philanthrope juif

Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, rencontre un groupe d'entrepreneurs et d'innovateurs lors d'une table ronde au Cortex Innovation Community technology hub à St. Louis, le 9 novembre 2017. (Jeff Roberson/AFP)
Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, rencontre un groupe d'entrepreneurs et d'innovateurs lors d'une table ronde au Cortex Innovation Community technology hub à St. Louis, le 9 novembre 2017. (Jeff Roberson/AFP)

Facebook s’est défendu jeudi d’avoir orchestré une campagne de dénigrement visant entre autres le philanthrope juif hongrois George Soros, afin de détourner l’attention du scandale autour de l’ingérence russe avant les élections américaines de 2016, un reproche que lui fait le journal dans une longue enquête.

Le New York Times « a tort de suggérer que nous ayons jamais demandé à (la société de relations publiques) Definers de payer pour, ou d’écrire des articles pour le compte de Facebook, ou de répandre de fausses informations », se défend Facebook dans un communiqué jeudi.

Le géant de l’internet n’en a pas moins « rompu son contrat » mardi soir avec cette société de relations publiques, proche du parti républicain.

Definers a bien « encouragé des journalistes » à se pencher sur le financement d’une campagne anti-Facebook, mais « suggérer que (cette action de la société de relations publiques) relevait d’une attaque antisémite est répréhensible et faux », ajoute le groupe dirigé par Mark Zuckerberg, lui-même de confession juive.

George Soros au au FMI à Washington, le 24 septembre 2011. (Crédit : Manuel Balce Ceneta/AP)

Selon une longue enquête du New York Times, le groupe aurait demandé à Definers de mener une campagne pour discréditer les critiques du groupe, en suggérant des liens entre ces critiques et George Soros.

Le milliardaire est l’une des bêtes noires des leaders populistes dans le monde. Plus récemment, il a été pris pour cible par le président américain Donald Trump lui-même.

Le New York Times reproche par ailleurs à Mark Zuckerberg et à la numéro deux de Facebook Sheryl Sandberg qui est aussi juive d’avoir « ignoré les signes avant-coureurs » de tentatives d’ingérence russe dans les élections américaines en 2016.

La directrice des Opérations de Facebook, Sheryl Sandberg (Crédit : CC BY-SA 2.0/Scanlan/Wikimedia Commons)

« Nous avons reconnu publiquement à plusieurs reprises – y compris devant le Congrès – que nous avions été trop lents à détecter l’ingérence russe sur Facebook », souligne en réponse la société, ébranlée ces derniers mois par des scandales à répétition.

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