Spectacle floral coloré sur les rives habituellement desséchées de la mer Morte
Les côtes entre Kalya et Ovnat sont recouvertes d'un tapis de fleurs sauvages
Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.
Grâce à une longue période de pluie cet hiver, les côtes bordant la mer Morte se sont recouvertes d’un tapis de couleurs.
Les sept kilomètres qui séparent le kibboutz Kalya et Ovna sont remplis de champs avec des espèces de plantes dont les graines peuvent rester dormantes dans le désert pendant des années, jusqu’à ce qu’elles aient assez d’eau pour germer.
On peut notamment voir de grandes étendues de Linaires communes mauves, jaunes ou blanches, des Oseilles aux fleurs roses et décorées de points orange, des Aaronsohnia de Factorovski jaunes, des mignonettes blanches. Les coquelicots sont aussi très présents.
L’Aaronsohnia de Factorovski est appelée en l’honneur du botaniste et agronome Aaron Aaronsohn, mieux connu pour avoir découvert l’un des ancêtres sauvages du blé – amidonnier, également appelé épeautre – en 1906, dans ce qui était alors la Palestine ottomane.
L’Oseille est comestible, mais seulement en très petite quantité. Elle contient une substance chimique, apparemment conçue pour dissuader les herbivores, qui lui donne un goût acidulé. Quand elle est consommée en grande quantité, elle peut détruire le foie et les vaisseaux sanguins.