Suite au coronavirus : Les femmes particulièrement touchées par le chômage
Environ 116 000 femmes ont perdu leur emploi, que ce soit temporairement ou définitivement, suite à la pandémie, selon un article

Le nombre de femmes israéliennes qui se sont retrouvées au chômage en raison de la crise du coronavirus est de 28 % environ plus élevé que celui des hommes, selon un article paru vendredi.
Les données des Services de l’emploi indiquent que 535 000 femmes ont perdu leur travail, que ce soit de manière temporaire ou permanente, suite au confinement imposé par le coronavirus contre 419 000 hommes – soit une différence de 116 000 emplois, a fait savoir Haaretz.
Avant la crise, le taux de chômage était plus ou moins égal entre les sexes – avec toutefois un chiffre légèrement supérieur pour les femmes sans emploi.
Au mois d’avril, les responsables des Nations unies avaient estimé que la pandémie exacerbait les inégalités entre hommes et femmes dans le monde, affectant ces dernières davantage.
En Israël, le chômage est passé au cours des deux derniers mois de moins de 4 %, début mars, à 27,4 %, la semaine dernière – soit plus de 1,1 million de personnes.
L’avocate Michal Gera Margaliot, directrice du Réseau des femmes israéliennes, a expliqué à Haaretz que « les femmes sont les premières à être licenciées et elles pourraient être les dernières à faire leur retour sur le marché du travail. Cela s’explique, entre autres, par leur rôle de principales responsables des soins à apporter aux enfants dans la plus grande partie des foyers et également par les stéréotypes liés aux sexes et par une attitude plus générale adoptée à l’égard du travail des femmes – qui est nécessairement une activité secondaire moins importante que le travail de l’homme ».
De nombreux lieux de travail ont pu reprendre leurs activités à capacité réduite, la semaine dernière, avec la chute du taux d’infection. De nombreux magasins et services sont concernés.
Les nouveaux chiffres du chômage suite à ces changements ne sont pas encore disponibles.