Le film sur l’autisme de Nakache et Toledano en salles en octobre
L'histoire est inspirée par les parcours de deux dirigeants d’associations d'aide aux autistes, l'un juif et l'autre musulman, tous deux pratiquants
Pressenti depuis plusieurs années, les réalisateurs d’Intouchables et du Sens de la fête ont terminé le tournage d’un film consacré au travail de deux hommes venant en aide à des enfants autistes.
Le 7e long-métrage des deux réalisateurs s’intitule « Hors Norme » et sortira en salles le 23 octobre prochain.
Olivier Nakache et Éric Toledano s’appuient sur l’histoire de deux associations, présidées par deux amis dont ils suivent l’action depuis des années.
L’une – Le silence des Justes – est dirigée depuis plus de 20 ans par un juif, Stéphane Benhamou, l’autre – Le Relais – par un musulman, Daoud Tatou.
Tous deux sont pratiquants.
Ils sont interprétés à l’écran par deux stars du cinéma français : Vincent Cassel et Reda Kateb.
Il y un an, en octobre 2017, les deux réalisateurs avouaient qu’ils n’étaient « pas certains d’arriver vraiment au bout » de ce projet.
« On a toujours été partenaire d’une association (Le silence des justes) qui s’occupe d’enfants autistes et à force d’aller là-bas, de participer à des événements, on a repéré à l’intérieur plusieurs histoires qu’on trouve complètement incroyables sur l’échange qu’il peut y avoir entre les encadrants et les autistes, racontaient-ils. Quel est l’impact d’enfants qui gardent le silence dans une société très bruyante et par le fait de ne pas s’exprimer comme les autres ? Il y a plein d’histoires qu’on trouve pleines de charme, d’enseignement, d’humour, de folie et d’intelligence. C’est un film qui va prendre du temps mais qui on espère verra le jour, c’est un sujet qui nous fascine ».
Stéphane Benhamou a créé son association en 1996, puis une école et des cellules d’accueil d’urgence. Il y a quelques années, son association s’était déjà retrouvée devant les caméras des deux réalisateurs, mais pour un documentaire de 27 minutes.
Le film se concentrera sur son amitié vieille de plus de 20 ans avec Daoud Tatou avec qui il partage le même soin apporté à ces enfants.
L’association juive a lancé une campagne nationale de collecte de dons.