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Trump nomme Morgan Ortagus comme envoyée adjointe au Moyen-Orient – sans enthousiasme

Annonçant cette nomination, le président-élu a semblé faire référence aux critiques antérieures de l'ex-porte-parole du Département d'État à son égard, prévenant qu'il attendra des résultats rapides

Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Morgan Ortagus, porte-parole du Département d'État américain, s'exprime lors d'une conférence de presse au Département d'État à Washington, le 17 juin 2019. (Crédit : AP Photo/Andrew Harnik)
Morgan Ortagus, porte-parole du Département d'État américain, s'exprime lors d'une conférence de presse au Département d'État à Washington, le 17 juin 2019. (Crédit : AP Photo/Andrew Harnik)

Le président-élu américain Donald Trump a annoncé vendredi sa décision de nommer l’ancienne porte-parole du Département d’État Morgan Ortagus au poste d’envoyée adjointe au Proche-Orient.

Elle travaillera sous la direction de Steve Witkoff, qui avait été l’un des premiers à être nommés au sein de la nouvelle administration Trump après la victoire remportée par ce dernier, lors des élections du mois de novembre. Tous les deux sont Juifs.

Trump n’a pas fait preuve d’un grand enthousiasme lorsqu’il a annoncé la nomination de l’ex-porte-parole dans un message publié sur son réseau social, Truth Social.

Ortagus « s’est battue contre moi pendant trois ans, mais j’espère qu’elle a retenu la leçon », a-t-il écrit.

Il n’est pas entré dans les détails dans sa publication – mais Ortagus avait critiqué « une approche isolationniste de la politique étrangère » de la part de Trump lors des primaires présidentielles, en 2016. Elle avait finalement soutenu le candidat républicain lorsqu’il avait obtenu l’investiture et elle en avait été récompensée, obtenant le poste de porte-parole du Département d’État pendant la majeure partie de son premier mandat.

Lors de l’élection présidentielle de 2024, toutefois, Ortagus avait décidé d’apporter son soutien à l’ancienne ambassadrice de Trump à l’ONU, Nikki Haley, dans sa course vaine à l’investiture présidentielle.

Le président Donald Trump avec l’homme d’affaires Steve Witkoff, dans la salle Est de la Maison Blanche, à Washington, le 1er mars 2018. (Crédit : Evan Vucci/AP)

« Ce genre de choses ne fonctionne généralement pas mais elle bénéficie d’un fort soutien au sein des républicains et je ne le fais pas ça pour moi, je le fais pour eux. On verra bien ce qui va se passer », a continué le président-élu dans son message.

Ortagus entretient des relations de proximité avec certaines des personnalités de premier plan les moins isolationnistes en matière de la politique étrangère qui évoluent dans l’entourage de Trump – comme c’est le cas du futur secrétaire d’État Marco Rubio, du futur Conseiller à la sécurité nationale Mike Walz et de l’ancien conseiller principal de la Maison Blanche et gendre du président-élu, Jared Kushner.

« Elle sera, je l’espère, un atout pour Steve – un grand leader et un grand talent – alors que nous cherchons à ramener le calme et la prospérité dans une région très troublée. Je m’attends à de grands résultats, et rapidement !, » a ajouté Trump.

Ortagus apportera une grande expérience en matière de politique étrangère, ce qui sera sans doute très utile dans la mesure où Witkoff vient du monde des affaires et qu’il n’a jamais travaillé dans le secteur public.

Elle avait travaillé comme responsable des affaires publiques au sein de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) avant d’occuper un poste d’analyste du renseignement au département du Trésor, au bureau Moyen-Orient. En 2010, Ortagus avait été nommée attachée-adjointe au Trésor à l’ambassade des États-Unis à Ryad.

Ortagus s’était convertie au judaïsme après avoir commencé à fréquenter Jonathan Weinberger. Le couple s’était marié en 2013 lors d’une cérémonie présidée par feu Ruth Bader Ginsburg, juge à la Cour suprême.

Cette femme de 42 ans, qui est mère d’un enfant, travaillera aux côtés d’une équipe qui s’étoffe progressivement. Elle comprend, en plus de Witkoff, le conseiller principal pour les affaires arabes et moyen-orientales, Massad Boulos, l’envoyé pour les otages, Adam Boehler et l’ambassadeur en Israël, Mike Huckabee.

Leur première mission pourrait bien être d’essayer d’obtenir un accord sur les otages, alors que l’administration de Joe Biden s’efforce de finaliser les négociations entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas avant l’investiture de Trump, le 20 janvier. Les médiateurs qataris ont accueilli des délégations des deux parties vendredi, mais il resterait des désaccords importants.

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