Israël en guerre - Jour 374

Rechercher

Turquie : envoi au Parlement d’un texte autorisant un déploiement en Libye

Cette initiative fait suite à un accord de coopération militaire et sécuritaire conclu fin novembre entre M. Erdogan et le chef du GNA libyen, Fayez al-Sarraj

Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'exprime devant les responsables de son parti au pouvoir à Ankara en Turquie, le 10 octobre 2019. (Crédit : Service de presse de la présidence turque via AP, Pool)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'exprime devant les responsables de son parti au pouvoir à Ankara en Turquie, le 10 octobre 2019. (Crédit : Service de presse de la présidence turque via AP, Pool)

La présidence turque a transmis lundi au Parlement pour examen une motion autorisant le déploiement de militaires en Libye pour y soutenir le gouvernement de Tripoli, allié d’Ankara confronté à l’offensive d’un puissant rival.

Cette motion, signée par le chef de l’Etat Recep Tayyip Erdogan, a été envoyée à la présidence du Parlement, une première étape qui sera suivie jeudi d’une session extraordinaire à l’hémicycle pour un débat, a rapporté l’agence de presse étatique Anadolu.

Cette initiative s’inscrit dans le sillage d’un accord de coopération militaire et sécuritaire conclu fin novembre entre M. Erdogan et le chef du gouvernement d’union nationale libyen (GNA), Fayez al-Sarraj.

Cet accord permet aux deux parties d’envoyer dans l’un et l’autre pays du personnel militaire et policier pour des missions d’entraînement et d’éducation.

Vendredi, un porte-parole de M. Erdogan a affirmé que le GNA avait demandé l’aide militaire de la Turquie.

Mais pour obtenir l’autorisation de déployer des forces combattantes en Libye, le gouvernement turc doit faire approuver par le Parlement un mandat séparé, comme il le fait tous les ans pour envoyer des militaires en Irak et en Syrie. C’est le but de la motion envoyée lundi au Parlement.

Un déploiement de soldats turcs sur le terrain est susceptible d’aggraver le conflit fratricide, alimenté par des puissances régionales rivales, qui déchire la Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

Reconnu par les Nations unies, le GNA de M. Sarraj fait en effet face à une offensive de l’homme fort de l’Est libyen, le maréchal Haftar, soutenu par plusieurs pays, dont l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l’Egypte, trois rivaux régionaux d’Ankara.

Lors d’un entretien téléphonique lundi, les présidents français Emmanuel Macron et égyptien Abdel Fattah al-Sissi ont évoqué « les risques d’une escalade militaire », appelant « l’ensemble des acteurs (…) à la plus grande retenue », selon la présidence française.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.